Depuis la fin de la semaine dernière, aucun aéronef n’a décollé ni atterri à l’aéroport de Bandaressalame à Mwali. Et pour cause, tous les a...
Depuis la fin de la semaine dernière, aucun aéronef n’a décollé ni atterri à l’aéroport de Bandaressalame à Mwali. Et pour cause, tous les aéronefs des deux compagnies aériennes, actuellement autorisées à desservir les lignes intérieures, ont été, semble-t-il, envoyés en révision. Il était temps, car aux dires des passagers qui les empruntaient, ils n’avaient rien à envier aux appareils de l’autre compagnie, clouée au sol, Air Service Comores. Pour preuve, à en croire toujours les passagers, l’appareil de type Bae de Inter-îles air provoque un bruit digne d’un bombardement atomique lorsqu’il fait sortir son train d’atterrissage, ce qui n’est pas rassurant, alors que l’appareil d’une dizaine de places de cette compagnie aurait aussi la climatisation en moins. Pour celui de Ab-Aviation, il a été fortement recommandé de ne pas l’emprunter sous la pluie sous peine de se mouiller comme dans un taxi bâché. Et comme la nature a horreur du vide, la place laissée vacante a été immédiatement occupée par les kwasa qui s’en donnent à coeur joie. C’est tout un spectacle au quotidien sur la plage de Hoani pour voir la noria de “plastiques“ en partance ou en provenance de Shindini ou Wuropveni au sud de Ngazidja. Désormais, tout le monde est obligé d’emprunter cette voie décriée par certains, mais qui a quand même ses adeptes qui défendent, bec et ongles, la rapidité de la traversée et la souplesse qui permet de partir à tout moment, surtout lorsqu’on est pressé. Côté commandant de bord, il y en a de bons que les candidats aux voyages se l’arrachent. Il s’agit de “Japonais“ de Shindini et “Boinali“ à Wuropveni avec qui, grâce à leur “double moteurs“, on peut faire la traversée le temps de fermer les yeux et les ouvrir!
Riziki : alwatwan
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