La Troïka, organe de coopération de la Communauté de développement de l''Afrique australe (SADC), mesurera les étapes relatives à l...
La Troïka, organe de coopération de la Communauté de développement de l''Afrique australe (SADC), mesurera les étapes relatives à l'application de la Feuille de route et devrait se prononcer sur les divergences entre les entités signataires lors de sa prochaine réunion.
« La Troïka va se réunir ( Ndlr : ce vendredi selon certaines informations) pour examiner les étapes franchies dans la mise en œuvre de la Feuille de route. Nous espérons une déclaration concernant son évaluation, à l'issue du rendez-vous », a annoncé Gert Grobler, ambassadeur de l'Afrique du Sud, en marge de sa visite de courtoisie auprès de Dolin Rasolosoa, président du Conseil supérieur de la transition (CST), mercredi à Anosy.
Le diplomate sud-africain fournit des informations sur la réunion durant laquelle le dossier Madagascar est inséré. « Toutes les étapes franchies seront épluchées et non pas uniquement l'amnistie », soutient Gert Grobler. Il affirme la transmission de toutes les remarques et observations de tous les signataires de la Feuille de route. Ainsi, il donne l'impression de répondre de manière indirecte à l'une des doléances de la mouvance Ravalomanana, se plaignant de n’avoir pas pu remettre à qui de droit ses observations dans le processus d'élaboration du projet de loi d'amnistie.
À entendre Gert Grobler, la réunion de la Troïka s'annonce décisive dans la suite de la mise en œuvre de la Feuille de route. L'organe de coopération de la SADC doit arbitrer les divergences au sein du régime concernant l'application des dispositions prévues par le document censé régir la Transition.
La rencontre devrait également donner le ton au conseil du gouvernement du 24 avril pour discuter de l'application des dispositions de la Feuille de route. C'est le cas de l'arrêt des poursuites judiciaires à connotation politique et surtout le retour « sans condition » des exilés politiques, dont l'ancien Président Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud.
Retour des exilés
Le camp Ravalomanana martèle l'absence de consensus dans le processus de prise de décision relatif à l'application du document censé régir la Transition. Si l'adoption du projet de loi d'amnistie constitue la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, il est même allé jusqu'à menacer de quitter le train de la Transition.
De leur côté, les partisans d’Andry Rajoelina, président de la Transition, espèrent la caution de la Troïka dans le processus en cours. « Nous avons réalisé ce qu'il devait être fait. Toutes les institutions sont mises sur pied, à l'exception du Comité pour le fampihavanana malagasy et la Cour électorale spéciale », se défend Lanto Rakotomavo, vice-présidente du CST et présidente du parti Tanora malaGasy Vonona.
« Nous avons également pu voter les principales lois nécessaires au fonctionnement de la Transition », poursuit-elle, « espérant, par la suite, la tenue des élections ».
La vice-présidente de la Chambre haute réfute tout dysfonctionnement de la Transition. « Ce n'est qu'un point de vue parmi tant d'autres, une perception », avance-t-elle. Et d’ajouter « Nous pensons plutôt à l'application normale de la Feuille de route », insistant sur l'égalité de tous les signataires du document censé régir la Transition dans l'application de celui-ci.
(Photo : Gert Grobler, ambassadeur de l’Afrique du Sud annonce officiellement la réunion de la Troïka).
(Source : Iloniaina Alain/L’Express de Madagascar)
« La Troïka va se réunir ( Ndlr : ce vendredi selon certaines informations) pour examiner les étapes franchies dans la mise en œuvre de la Feuille de route. Nous espérons une déclaration concernant son évaluation, à l'issue du rendez-vous », a annoncé Gert Grobler, ambassadeur de l'Afrique du Sud, en marge de sa visite de courtoisie auprès de Dolin Rasolosoa, président du Conseil supérieur de la transition (CST), mercredi à Anosy.
Le diplomate sud-africain fournit des informations sur la réunion durant laquelle le dossier Madagascar est inséré. « Toutes les étapes franchies seront épluchées et non pas uniquement l'amnistie », soutient Gert Grobler. Il affirme la transmission de toutes les remarques et observations de tous les signataires de la Feuille de route. Ainsi, il donne l'impression de répondre de manière indirecte à l'une des doléances de la mouvance Ravalomanana, se plaignant de n’avoir pas pu remettre à qui de droit ses observations dans le processus d'élaboration du projet de loi d'amnistie.
À entendre Gert Grobler, la réunion de la Troïka s'annonce décisive dans la suite de la mise en œuvre de la Feuille de route. L'organe de coopération de la SADC doit arbitrer les divergences au sein du régime concernant l'application des dispositions prévues par le document censé régir la Transition.
La rencontre devrait également donner le ton au conseil du gouvernement du 24 avril pour discuter de l'application des dispositions de la Feuille de route. C'est le cas de l'arrêt des poursuites judiciaires à connotation politique et surtout le retour « sans condition » des exilés politiques, dont l'ancien Président Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud.
Retour des exilés
Le camp Ravalomanana martèle l'absence de consensus dans le processus de prise de décision relatif à l'application du document censé régir la Transition. Si l'adoption du projet de loi d'amnistie constitue la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, il est même allé jusqu'à menacer de quitter le train de la Transition.
De leur côté, les partisans d’Andry Rajoelina, président de la Transition, espèrent la caution de la Troïka dans le processus en cours. « Nous avons réalisé ce qu'il devait être fait. Toutes les institutions sont mises sur pied, à l'exception du Comité pour le fampihavanana malagasy et la Cour électorale spéciale », se défend Lanto Rakotomavo, vice-présidente du CST et présidente du parti Tanora malaGasy Vonona.
« Nous avons également pu voter les principales lois nécessaires au fonctionnement de la Transition », poursuit-elle, « espérant, par la suite, la tenue des élections ».
La vice-présidente de la Chambre haute réfute tout dysfonctionnement de la Transition. « Ce n'est qu'un point de vue parmi tant d'autres, une perception », avance-t-elle. Et d’ajouter « Nous pensons plutôt à l'application normale de la Feuille de route », insistant sur l'égalité de tous les signataires du document censé régir la Transition dans l'application de celui-ci.
(Photo : Gert Grobler, ambassadeur de l’Afrique du Sud annonce officiellement la réunion de la Troïka).
(Source : Iloniaina Alain/L’Express de Madagascar)
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