L'Union africaine (UA) suspend la Guinée-Bissau en tant que membre de l'organisation, à la suite du coup d'État militaire surve...
L'Union africaine (UA) suspend la Guinée-Bissau en tant que membre de l'organisation, à la suite du coup d'État militaire survenu deux semaines avant la tenue du second tour de l'élection présidentielle.
AFP - L'Union africaine (UA) a suspendu mardi la Guinée-Bissau à la suite du coup d'Etat du 12 avril et envisage des sanctions contre les auteurs du putsch.
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA "décide (...) de suspendre, avec effet immédiat, la Guinée-Bissau de toutes ses activités de l'Union africaine, tant que l'ordre constitutionnel ne sera pas rétabli," a affirmé Ramtane Lamamra, commissaire de l'organisation, à l'issue d'une réunion à Addis Abeba.
Selon ce responsable, le Conseil a demandé à la Commission de l'Union africaine, organe exécutif de l'UA, et à la Communauté économique des pays d'Afrique de l'ouest (Cédéao), de réfléchir à des sanctions contre les auteurs du putsch.
"Etant donné la fréquence des coups d'Etat en Guinée-Bissau, le Conseil demande à la commission (de l'UA), en consultation avec la Cédéao (...) de lui soumettre, dans les deux semaines, une décision ou une proposition de sanctions supplémentaires contre les auteurs du coup d'Etat," a-t-il ajouté.
M. Lamamra a évoqué des interdictions de voyager et des gels d'avoirs contre les putschistes et leurs soutiens civils et militaires.
L'organisation pan-africaine, qui avait déjà condamné le putsch en Guinée-Bissau la semaine dernière, avait suspendu un autre pays fin mars : le Mali, à la suite, là aussi, d'un coup d'Etat militaire.
Le 12 avril à Bissau, la résidence du Premier ministre Carlos Gomes Junior avait été attaquée à la roquette par des militaires, qui ont ensuite annoncé avoir renversé les dirigeants et dissout les institutions, à 17 jours du second tour d'une élection présidentielle où M. Gomes devait affronter le principal opposant, l'ex-président Kumba Yala.
Invoquant des "fraudes massives" au premier tour, Kumba Yala avait refusé de participer au deuxième tour. Son boycott avait été suivi par l'élimination de quatre autres candidats, des développements qui avaient fait craindre des troubles dans ce pays à l'histoire jalonnée de putschs, tentatives de coups d'Etat militaires et violences politiques depuis son indépendance en 1974.Source:France24.com
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA "décide (...) de suspendre, avec effet immédiat, la Guinée-Bissau de toutes ses activités de l'Union africaine, tant que l'ordre constitutionnel ne sera pas rétabli," a affirmé Ramtane Lamamra, commissaire de l'organisation, à l'issue d'une réunion à Addis Abeba.
Selon ce responsable, le Conseil a demandé à la Commission de l'Union africaine, organe exécutif de l'UA, et à la Communauté économique des pays d'Afrique de l'ouest (Cédéao), de réfléchir à des sanctions contre les auteurs du putsch.
"Etant donné la fréquence des coups d'Etat en Guinée-Bissau, le Conseil demande à la commission (de l'UA), en consultation avec la Cédéao (...) de lui soumettre, dans les deux semaines, une décision ou une proposition de sanctions supplémentaires contre les auteurs du coup d'Etat," a-t-il ajouté.
M. Lamamra a évoqué des interdictions de voyager et des gels d'avoirs contre les putschistes et leurs soutiens civils et militaires.
L'organisation pan-africaine, qui avait déjà condamné le putsch en Guinée-Bissau la semaine dernière, avait suspendu un autre pays fin mars : le Mali, à la suite, là aussi, d'un coup d'Etat militaire.
Le 12 avril à Bissau, la résidence du Premier ministre Carlos Gomes Junior avait été attaquée à la roquette par des militaires, qui ont ensuite annoncé avoir renversé les dirigeants et dissout les institutions, à 17 jours du second tour d'une élection présidentielle où M. Gomes devait affronter le principal opposant, l'ex-président Kumba Yala.
Invoquant des "fraudes massives" au premier tour, Kumba Yala avait refusé de participer au deuxième tour. Son boycott avait été suivi par l'élimination de quatre autres candidats, des développements qui avaient fait craindre des troubles dans ce pays à l'histoire jalonnée de putschs, tentatives de coups d'Etat militaires et violences politiques depuis son indépendance en 1974.Source:France24.com
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