Saïd Ahmed Cheikh Saleh-Eddine, le directeur général de la Ma-mwe, accompagné de son homologue soudanais, Nasserdine Mohamed, à la tête d...
Saïd Ahmed Cheikh Saleh-Eddine, le directeur général de la Ma-mwe, accompagné de son homologue soudanais, Nasserdine Mohamed, à la tête d'une délégation de neuf techniciens, ont effectué une visite de travail du 17 au 18 avril à Mwali. Quelques instants avant de s'envoler pour la capitale fédérale, il a tenu un point de presse à l'Auberge les Abouts.
D'entrée de jeu, il a renvoyé d'un revers de main ce qu'il appelle des "ragots" à propos d'un différend de choix stratégique quant à l'avenir de la société qui l'opposerait au vice-président Fouad Mohadji, chargé du ministère de tutelle de la Ma-mwe. "Toutes les personnalités de l'Etat concernées par ce dossier, le président de la République et le vice-président Fouad Mohadji sont mis au courant de notre moindre démarche qui doit d'ailleurs avoir leur accord au préalable", affirme-t-il.
"Dès le jour où j'ai pris la tête de la Ma-mwe, j'ai soutenu que pour sortir notre société du gouffre où elle se trouve, je privilégie une solution qui va lier l'Etat comorien à un autre à travers la Ma-mwe et une société nationale étrangère, peu importe sa nationalité", rappelle-t-il.
Le directeur estime, par rapport aux sociétés privées étrangères qui ne sont pas couvertes par un pays, que les précédentes expériences "ne sont pas de nature à nous encourager à revenir dans cette voie". Cela, même s'il a reçu "avec plaisir" l'aide la société privée saoudienne, Al-Sharif, "qui a bien voulu nous octroyer afin de réviser deux de nos groupes de Vwadjou".
Pour ce qui est des Soudanais, le directeur rappelle que sa société avait sollicité l'aide de plusieurs pays amis et que le Soudan a réagi rapidement avec quelque chose de concret avec l'envoi de techniciens venus s'enquérir de l'état de notre société et avec, aujourd'hui, l'arrivée du directeur de Petrolines" (Lire notre livraison du lundi).
Après la visite de Ngazidja et Mwali, les deux entreprises se sont convenues d'intervenir en trois phases à commencer par la stabilisation de la production et la réhabilitation du réseau électrique. Suivant ce programme, les câbles et matériels électriques défaillants devraient remplacés très prochainement.
A propos de programme, le directeur de la Ma-mwe assure à la clientèle de l'entreprise publique que sur ces deux îles la production redeviendra "normal avant l'arrivée" du mois sacré du ramadhwani. Par ailleurs, affirme le directeur "à moyen terme, nous allons procéder à l'augmentation de notre puissance de production pour nous mettre à l'abri contre une subite demande supplémentaire". Dans cette optique, la production à Ngazidja et Mwali devront augmenter substentiellement.
Bref, c'est un directeur général de la Ma-mwe, très optimiste, qui annonce, sans jeu de mot, le bout du tunnel pour bientôt.
Riziki : alwatwan
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