Les enseignants du primaire de Mayotte sont appelés à manifester samedi, à l'occasion de la visite de François Hollande, afin d'inte...
Les enseignants du primaire de Mayotte sont appelés à manifester samedi, à l'occasion de la visite de François Hollande, afin d'interpeller le candidat socialiste sur une harmonisation de leur statut avec celui de la métropole, a annoncé jeudi le SNUipp-FSU. "Nous voulons entendre de François Hollande non pas des orientations globales mais la clarification de sa position par rapport à nos demandes", a déclaré Rivomalala Rakotondravelo, secrétaire départemental du syndicat, en référence à l'indexation des salaires des Mahorais sur ceux des métropolitains, la possibilité d'aller exercer dans un autre département ou encore le manque de construction d'établissements scolaires.
A Mayotte, plus de 80 000 enfants sont scolarisés, soit près du tiers de la population, un défi majeur pour ce territoire devenu département il y aura tout juste un an samedi. Le SNUipp s'est déjà rapproché des autres secteurs en grève pour organiser une grande marche unitaire dès vendredi à travers Mamoudzou, chef-lieu du département. Tous revendiquent une égalité de salaire au moins avec les autres départements d'outre-mer, si ce n'est avec la métropole. Les syndicats du Centre hospitalier de Mayotte (CHM) ont déjà donné leur accord pour participer à cette mobilisation, selon "Rivo".
"Il ne faut pas laisser passer la chance qui s'offre à nous aujourd'hui avec cette campagne des présidentielles. Nous devons être le plus nombreux possible à faire comprendre que nous avons un besoin criant d'égalité", a insisté le syndicaliste. La grève au CHM s'est conclue sur un accord avec la direction, mais les syndicats restent "vigilants" quant à son application qui reste subordonnée à l'acceptation des instances nationales pour que les 53% d'augmentation, entre autres, prennent bien effet au 1er janvier 2013.
A l'Agence régionale de santé (ARS) en grève depuis deux mois, les agents attendent beaucoup de la négociation de vendredi, attirant l'attention sur les conséquences sanitaires quand leur direction tarde à apporter des réponses. "97 cas de paludisme avaient été enregistrés en 2011. Nous redoutons une hausse de ce fléau étant donné qu'aucune action d'éradication de gîtes larvaires n'est effectuée", ont-ils fait savoir. "Rien que la semaine dernière, on a enregistré 4 cas de paludisme dont 2 ayant occasionné des hospitalisations", a souligné Mouhoutar Salim, ingénieur sanitaire. Enfin, à la Caisse de sécurité sociale de Mayotte et à la Caf, en grève depuis trois semaines, régnait toujours un dialogue de sourds entre directions et syndicats.
A Mayotte, plus de 80 000 enfants sont scolarisés, soit près du tiers de la population, un défi majeur pour ce territoire devenu département il y aura tout juste un an samedi. Le SNUipp s'est déjà rapproché des autres secteurs en grève pour organiser une grande marche unitaire dès vendredi à travers Mamoudzou, chef-lieu du département. Tous revendiquent une égalité de salaire au moins avec les autres départements d'outre-mer, si ce n'est avec la métropole. Les syndicats du Centre hospitalier de Mayotte (CHM) ont déjà donné leur accord pour participer à cette mobilisation, selon "Rivo".
"Il ne faut pas laisser passer la chance qui s'offre à nous aujourd'hui avec cette campagne des présidentielles. Nous devons être le plus nombreux possible à faire comprendre que nous avons un besoin criant d'égalité", a insisté le syndicaliste. La grève au CHM s'est conclue sur un accord avec la direction, mais les syndicats restent "vigilants" quant à son application qui reste subordonnée à l'acceptation des instances nationales pour que les 53% d'augmentation, entre autres, prennent bien effet au 1er janvier 2013.
A l'Agence régionale de santé (ARS) en grève depuis deux mois, les agents attendent beaucoup de la négociation de vendredi, attirant l'attention sur les conséquences sanitaires quand leur direction tarde à apporter des réponses. "97 cas de paludisme avaient été enregistrés en 2011. Nous redoutons une hausse de ce fléau étant donné qu'aucune action d'éradication de gîtes larvaires n'est effectuée", ont-ils fait savoir. "Rien que la semaine dernière, on a enregistré 4 cas de paludisme dont 2 ayant occasionné des hospitalisations", a souligné Mouhoutar Salim, ingénieur sanitaire. Enfin, à la Caisse de sécurité sociale de Mayotte et à la Caf, en grève depuis trois semaines, régnait toujours un dialogue de sourds entre directions et syndicats.
Source:memento.fr