Pour la première fois depuis son titre en 1993, Marseille se qualifie dans le Top 8 européen, malgré sa défaite à Giuseppe-Meazza face à l...
Pour la première fois depuis son titre en 1993, Marseille se qualifie dans le Top 8 européen, malgré sa défaite à Giuseppe-Meazza face à l'Inter Milan (1-2). Brandao a marqué, Mandanda a été expulsé.

Forlan et Milito ont fait vaciller le navire olympien, longtemps en vain. Mandanda était heureusement dans un grand soir.Pourtant, on pouvait craindre le pire pour une formation phocéenne totalement plombée en Championnat depuis trois semaines avec son abominable série de quatre défaites, également symbolisée par une incroyable disette offensive. Mais l'OM, qui n'est pas à un paradoxe près cette saison, a du répondant, et du coeur. Si les Marseillais ont été à la hauteur du défi physique au milieu avec Diarra et Mbia en première ligne, ils ont vu les Intéristes se précipiter dans le couloir gauche de Morel, le point faible désigné, pour porter des coups de venin. Forlan et Milito ont fait vaciller le navire olympien, longtemps en vain. Mandanda était heureusement dans un grand soir. D'abord, il a sorti un arrêt réflexe surprenant après seulement huit minutes de jeu avant de repousser un nouveau ballon chaud devant Milito (11e).
Coaching payant de Deschamps
En revanche, la doublure de Lloris chez les Bleus a vécu une fin de match aussi frustrante que maheureuse. Le dernier rempart a cédé à un quart d'heure de la fin devant ce diable de Milito, auteur de l'ouverture du score à bout portant (75e, 1-0). Les compteurs étaient alors remis à zéro. Et plus les minutes s'égrenaient, plus l'Inter poussait. L'entrée de Brandao, alors que l'animation offensive marseillaise ressemblait à un désert, a paru osée. Le coaching de Dider Deschamps, qui a fini sans Rémy et Valbuena, s'est finalement révélé payant. Sur une improbable contre-attaque, le Brésilien a envoyé l'OM aux cieux d'un contrôle tout aussi improbable du dos avant de glisser le ballon dans les filets intéristes (90e+2, 1-1). Le penalty converti par Pazzini (90e+6, 2-1), et l'expulsion de Mandanda, n'y ont rien changé. L'OM a réussi son coup. L'OM a surtout réussi quelque chose de grand.
Source : lequipe.fr
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