Les chefs d'États du continent lors du sommet de l'UA, le 28 janvier 2012 à Addis Abeba. © Tony Karumba/AFP Le chef de l'Ét...
Les chefs d'États du continent lors du sommet de l'UA, le 28 janvier 2012 à Addis Abeba. © Tony Karumba/AFP |
Le chef de l'État béninois, Thomas Boni Yayi , a été élu dimanche président de l'Union africaine (UA) et a immédiatement invité les deux Soudan à améliorer leurs relations et le Nigeria à retrouver le calme.
Le chef de l'État béninois, Thomas Boni Yayi , a été élu dimanche président de l'Union africaine (UA) et a immédiatement invité les deux Soudan à améliorer leurs relations et le Nigeria à retrouver le calme. Son élection à ce poste à rotation annuelle a été annoncée par le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, qui occupait la fonction jusqu'ici.
"Je félicite le nouveau président de l'Union africaine (...) Boni Yayi," a déclaré M. Obiang. "Je n'ai aucun doute sur le fait que grâce à votre grande autorité (...) vous saurez mettre en oeuvre notre objectif de paix et de sécurité," a-t-il poursuivi à l'occasion du 18e sommet de l'UA à Addis Abeba. "Je souhaite exprimer ma gratitude (...) aux chefs d'Etat présents pour la confiance qu'ils m'ont apportée", a de son côté déclaré le président béninois. "Nous allons continuer à travailler ensemble étroitement pour faire en sorte de consolider tout ce que nous avons accompli jusqu'ici," a-t-il poursuivi.
Les premiers mots du nouveau président ont été pour les deux Soudan, dont les relations restent extrêmement tendues depuis l'accession à l'indépendance, en juillet, du Soudan du Sud. Il a appelé Juba et Khartoum, en conflit ouvert sur le partage de ressources pétrolières et des questions frontalières, à avancer vers la "démocratie".
Thomas Boni Yayi a également appelé au calme dans la région du Sahel et au Nigeria, assurant du "soutien du continent" pour "que la paix revienne". Le Nigeria a été frappé ces derniers jours par une série d'attaques sanglantes revendiquées par le groupe islamiste Boko Haram. "Le développement de notre continent est entre nos mains, mes chers présidents, c'est pourquoi je voudrais souligner que c'est dans l'unité et la cohésion que notre continent assurera son développement", a-t-il encore ajouté.
Les noms de deux autres candidats à la présidence de l'UA avaient circulé ces derniers jours : ceux des présidents gambien, Yahya Jammeh, et nigérian, Goodluck Jonathan. Mais selon des responsables, les pays d'Afrique de l'Ouest, dont le tour était venu d'assurer cette présidence, avaient décidé dès samedi soir de retenir la candidature du Béninois.
A l'occasion de ce 18e sommet, les dirigeants africains doivent aussi élire le nouveau président de la Commission de l'UA, son organe exécutif, et choisir entre le sortant, le Gabonais Jean Ping, et la ministre sud-africaine de l'Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne ministre des Affaires étrangères et ex-épouse du président Jacob Zuma.
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Les premiers mots du nouveau président ont été pour les deux Soudan, dont les relations restent extrêmement tendues depuis l'accession à l'indépendance, en juillet, du Soudan du Sud. Il a appelé Juba et Khartoum, en conflit ouvert sur le partage de ressources pétrolières et des questions frontalières, à avancer vers la "démocratie".
Thomas Boni Yayi a également appelé au calme dans la région du Sahel et au Nigeria, assurant du "soutien du continent" pour "que la paix revienne". Le Nigeria a été frappé ces derniers jours par une série d'attaques sanglantes revendiquées par le groupe islamiste Boko Haram. "Le développement de notre continent est entre nos mains, mes chers présidents, c'est pourquoi je voudrais souligner que c'est dans l'unité et la cohésion que notre continent assurera son développement", a-t-il encore ajouté.
Les noms de deux autres candidats à la présidence de l'UA avaient circulé ces derniers jours : ceux des présidents gambien, Yahya Jammeh, et nigérian, Goodluck Jonathan. Mais selon des responsables, les pays d'Afrique de l'Ouest, dont le tour était venu d'assurer cette présidence, avaient décidé dès samedi soir de retenir la candidature du Béninois.
A l'occasion de ce 18e sommet, les dirigeants africains doivent aussi élire le nouveau président de la Commission de l'UA, son organe exécutif, et choisir entre le sortant, le Gabonais Jean Ping, et la ministre sud-africaine de l'Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne ministre des Affaires étrangères et ex-épouse du président Jacob Zuma.
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