Ce matin les anjouanais se sont réveillés sous les barrages des routes des principales villes de l'île. La gendarmerie a été appe...
Ce matin les anjouanais se sont réveillés sous les barrages des routes des principales villes de l'île. La gendarmerie a été appelée pour enlever les barricades faits de pierres et de troncs d'arbes. Pour comprendre ce mécontentement grandissant de la population anjouanaise, il faut savoir que la situation sociale de l'ile se dégrade de jour en jour. Au moment où nous écrivons cet article. il n'y a plus de riz ordinaire à Anjouan, le pétrole lampant commence à manquer, les délestages sont de plus en plus fréquents et pour marquer le tout la grève de l'enseignement commence à révolter parents et élèves.
Mais c'est surtout le discours de Nourdine Bourhane qui a semble-t-il énervé les gens, qui estiment que le nouveau régime se moque complètement d'eux. En effet, dans son discours le Chef de l'Etat par intérim expliquait que le nouveau régime parle très peu mais qu'il agit beaucoup. Il a par exemple cité le commencement des travaux de réhabilitation des routes d'Anjouan, la construction du stade de Hombo, l'aménagement du stade de Missiri ou encore la construction par la Chine de l'hôpital de Bambao, la construction du port de plaisance à Moroni pour justifier que contrairement aux régimes passés, ce nouveau régime agit et ne passe pas son temps à parler.
Un discours très mal apprécié par les anjouanais qui ont été surpris de voir Nourdine Bourhane s'approprier des projets dont l'initiateur n'est autre que l'ancien Chef de l'Etat. Mais rien d'étonnant jusque´là. Par contre, c'est surtout le fait de voir cet arrogance de la part d'un homme que les anjouanais soupçonnent de plus en plus d'avoir détourné une grande partie des fonds de la citoyenneté dédiée à la réfection des routes. En effet, en acceptant une facturation à 140 millions de francs le kilomètre de l'enrobée à Anjouan contre 60 millions de francs pour le kilometre à Moroni en 2008, et por des routes qui font la moitie de la largeur de celles de la grande Comore, l'anjouanais lambda est indigné.
A Mutsamudu la semaine dernière, Nourdine Bourhane traversait la ville sous les huées de ses habitants. Mais ce qui semble aujourd'hui définitivement avoir déclenché les hostilités, c'est le fait que les habitants de l'ile se sentent complètement livrés à eux-mêmes.
Rédaction WONGO
Mutsamudu
Mais c'est surtout le discours de Nourdine Bourhane qui a semble-t-il énervé les gens, qui estiment que le nouveau régime se moque complètement d'eux. En effet, dans son discours le Chef de l'Etat par intérim expliquait que le nouveau régime parle très peu mais qu'il agit beaucoup. Il a par exemple cité le commencement des travaux de réhabilitation des routes d'Anjouan, la construction du stade de Hombo, l'aménagement du stade de Missiri ou encore la construction par la Chine de l'hôpital de Bambao, la construction du port de plaisance à Moroni pour justifier que contrairement aux régimes passés, ce nouveau régime agit et ne passe pas son temps à parler.
Un discours très mal apprécié par les anjouanais qui ont été surpris de voir Nourdine Bourhane s'approprier des projets dont l'initiateur n'est autre que l'ancien Chef de l'Etat. Mais rien d'étonnant jusque´là. Par contre, c'est surtout le fait de voir cet arrogance de la part d'un homme que les anjouanais soupçonnent de plus en plus d'avoir détourné une grande partie des fonds de la citoyenneté dédiée à la réfection des routes. En effet, en acceptant une facturation à 140 millions de francs le kilomètre de l'enrobée à Anjouan contre 60 millions de francs pour le kilometre à Moroni en 2008, et por des routes qui font la moitie de la largeur de celles de la grande Comore, l'anjouanais lambda est indigné.
A Mutsamudu la semaine dernière, Nourdine Bourhane traversait la ville sous les huées de ses habitants. Mais ce qui semble aujourd'hui définitivement avoir déclenché les hostilités, c'est le fait que les habitants de l'ile se sentent complètement livrés à eux-mêmes.
Rédaction WONGO
Mutsamudu
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