“Après un cycle de la tournante, quel avenir pour les Comores ?” C’est autour de cette interrogation que le parti Alliance politique pour l...
“Après un cycle de la tournante, quel avenir pour les Comores ?” C’est autour de cette interrogation que le parti Alliance politique pour la sauvegarde des institutions (Apsi), formation politique dirigée par l’ancien gouverneur de Ngazidja Mohamed Abdouloihabi, avait appelé les partis politiques à échanger, au cours d’une table ronde, ce dimanche au Club des Amis.
Le chef de l’Apsi, estime qu’il est temps de “revisiter notre histoire politique et institutionnelle pour en tirer les leçons.”
Les participants étaient appelés à s’interroger sur “la portée et les limites” de la tournante. Se demander aussi si cette expérience institutionnelle, “fruit d’un compromis difficile”, mérite d’être poursuivi.” Et, enfin, voir “quelle forme d’Etat il faut adopter.”
Si toutes les formations politiques, invitées à cette table ronde, trouvent le débat inévitable, certaines le jugent “prématuré.” Mdjomba Moussa de la Crc, par exemple estime que le débat n’est pas “opportun” pour le moment. Selon lui, il est encore tôt pour ouvrir ce débat. Il faut un temps pour apprécier le pouvoir du président Ikililou.”
Même avis pour Ali Mohamed Abdallah, secrétaire général du parti Kassya, qui juge le débat prématuré. « Il faut attendre au moins deux ans de pouvoir de la tournante mohelienne avant de poser le débat. Cela nous permettra de mieux apprécier et faire le bilan,» a-t-il souligné.
Mais d’autres comme les partis Mpt de Mliva et le Pdrc Mwezi de l’ancien ministre des relations extérieures, Ahmed Djaffar, considèrent, au même titre que l’initiateur de la table ronde, que « la lucidité impose que le bon moment n’existe pas pour discuter d’avenir immédiat.» Les conclusions de la table seront connues demain mercredi au cours d’une conférence de presse à Moroni.
MMADI MOINDJIE : albalad
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