Le coelacanthe mesure 2 m de long et vit dans les profondeurs de l'océan Indien. Laurent Ballesta - Andromède La Thalassa accue...
Le coelacanthe mesure 2 m de long et vit dans les profondeurs de l'océan Indien. Laurent Ballesta - Andromède |
La Thalassa accueille Laurent Ballesta, vendredi 28 octobre. Le biologiste-plongeur a filmé ce poisson que l'on croyait disparu depuis 60 millions d'années.
Le coelacanthe a refait surface en 1938. Pris dans le filet d'un pêcheur de l'archipel des Comores. Pour les scientifiques, le poisson de 2 m de long avait disparu depuis plus de 60 millions d'années. Par cette découverte, l'animal renaissait de ses cendres, tel un phoenix des eaux profondes.À 120 m de profondeur
Laurent Ballesta sera l'hôte de marque de la Thalassa, vendredi. Biologiste, photographe, il a été le premier plongeur, sans sous-marin, à filmer le coelacanthe. Par 120 m de profondeur au large de l'Afrique du Sud, en 2010. Quatre minutes de descente et quatre heures de remontée pour trente minutes au fond. « À cette profondeur-là, les secondes valent des heures », confiait Laurent Ballesta, mardi, au micro de France Bleu Breizh Izel.
Le plongeur était comme hypnotisé. « Le coelacanthe n'a pas d'équivalent. Quand il se déplace, ses nageoires pédonculées tournent comme des hélices, sa queue trilobée bouge dans tous les sens, on est vite envoûté. » Mais l'homme doit laisser la contemplation de côté. La plongée à 120 m comporte des risques, mesurés certes, mais des risques quand même. Et puis il faut travailler, vite, car « le temps est précieux ».
Laurent Ballesta racontera tout cela vendredi après-midi à bord de la Thalassa, puis le soir après la projection de son film au Cinéville (programme ci-dessous) apprendra tout ou presque sur ce poisson préhistorique qui a survécu aux dinosaures. « Le coelacanthe est peut-être l'animal que l'on a le plus disséqué au monde, rapporte Laurent Ballesta. La moindre de ses entrailles, de ses écalilles a été passée au microscope. »
Dans le corps du colosse, les scientifiques ont découvert l'amorce des os des pattes des animaux terrestres nés dans le sillage du coelacanthe « il y a 370 millions d'années ». On a aussi découvert l'amorce d'un poumon. « C'est un des poissons dont on connaît le mieux l'anatomie et dont on connaît le moins le comportement, parce qu'il reste inaccessible », explique Laurent Ballesta.
Les expéditions dans les profondeurs sont sans doute appelées à se multiplier. On découvrira peut-être comment le coelacanthe se reproduit. Mais on sait déjà qu'il est immangeable.ouest france
Laurent Ballesta sera l'hôte de marque de la Thalassa, vendredi. Biologiste, photographe, il a été le premier plongeur, sans sous-marin, à filmer le coelacanthe. Par 120 m de profondeur au large de l'Afrique du Sud, en 2010. Quatre minutes de descente et quatre heures de remontée pour trente minutes au fond. « À cette profondeur-là, les secondes valent des heures », confiait Laurent Ballesta, mardi, au micro de France Bleu Breizh Izel.
Le plongeur était comme hypnotisé. « Le coelacanthe n'a pas d'équivalent. Quand il se déplace, ses nageoires pédonculées tournent comme des hélices, sa queue trilobée bouge dans tous les sens, on est vite envoûté. » Mais l'homme doit laisser la contemplation de côté. La plongée à 120 m comporte des risques, mesurés certes, mais des risques quand même. Et puis il faut travailler, vite, car « le temps est précieux ».
Laurent Ballesta racontera tout cela vendredi après-midi à bord de la Thalassa, puis le soir après la projection de son film au Cinéville (programme ci-dessous) apprendra tout ou presque sur ce poisson préhistorique qui a survécu aux dinosaures. « Le coelacanthe est peut-être l'animal que l'on a le plus disséqué au monde, rapporte Laurent Ballesta. La moindre de ses entrailles, de ses écalilles a été passée au microscope. »
Dans le corps du colosse, les scientifiques ont découvert l'amorce des os des pattes des animaux terrestres nés dans le sillage du coelacanthe « il y a 370 millions d'années ». On a aussi découvert l'amorce d'un poumon. « C'est un des poissons dont on connaît le mieux l'anatomie et dont on connaît le moins le comportement, parce qu'il reste inaccessible », explique Laurent Ballesta.
Les expéditions dans les profondeurs sont sans doute appelées à se multiplier. On découvrira peut-être comment le coelacanthe se reproduit. Mais on sait déjà qu'il est immangeable.ouest france
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