La semaine dernière, des affrontements opposant les forces de police et les manifestants ont secoué la capitale de l'Ile de l'Ile d...
La semaine dernière, des affrontements opposant les forces de police et les manifestants ont secoué la capitale de l'Ile de l'Ile de Mayotte . Des violences ont éclaté, des perturbateurs s’étant mêlés au cortège, brûlant voitures et poubelles. Vendredi, les négociations entre l’Intersyndicale, les patrons et la préfecture se sont poursuivies tard dans la nuit. Les leaders syndicaux ont noté "des avancées", mais aucun accord n’a été conclu. Ce lundi, un nouveau rendez-vous a été organisé, les négociations sont en cours.
Huit heures de réunion aboutissant à des "avancées" mais aucun accord. Tel est le bilan des négociations qui se sont déroulées vendredi dernier jusqu’à 23 heures à Mamoudzou entre les principaux leaders syndicaux, les responsables des réseaux de distribution alimentaire et le préfet Thomas Degos. "Il n’y a pas eu formellement de protocole d’accord à ce stade", a souligné le préfet, rapporte Mayotte.hebdo.
Depuis près de 10 jours, une grève contre la vie chère paralyse la capitale mahoraise. Des heurts violents sont survenus mardi et mercredi dernier. Le dispositif de sécurité déployé a dû être renforcé par des blindés et deux pelotons de gendarmerie réunionnais.
-10% sur le riz, sur les ailes de poulet et sur les boîtes de sardine : telles sont les baisses de prix négociées par l’Etat avec les patrons des grandes surfaces. "Insuffisant" selon les syndicats. Vendredi dernier, la table ronde s’est poursuivie jusque tard dans le nuit. Près de 150 manifestants faisaient un sitting place de la République en plein coeur de Mamoudzou en attendant l’issue des négociations. Vers 23h30 (22h30 heure locale), l’Intersyndicale réunissant CGT-Ma, Cisma CFDT, Ascoma, Afoc, Solidarité Mahorais et le Collectif des Citoyens perdus a souligné des "avancées" à l’issue des débats. Néanmoins, aucun compromis n’a été trouvé.
Le mouvement de grève a été reconduit ce lundi. Un nouveau rendez-vous a été fixé. Les négociations entre préfecture et leaders syndicaux se déroulent actuellement. Même scénario que vendredi dernier : près de 250 manifestants sont postés place de la République en attendant l’issue de la réunion. Le prix de la bouteille de gaz a aussi été discuté. Dénonçant le monopole de la société Cigma qui embouteille le gaz à Mayotte, les syndicalistes réclament la baisse du prix de la bouteille à 20 euros.
La présence policière est toujours importante dans le centre-ville de Mamoudzou, notamment aux alentours de la place de la République. Ce matin, plusieurs barrages étaient en cours au Nord et au Sud de la ville, mais ils ont été levés en début d’après-midi. linfo.re
Huit heures de réunion aboutissant à des "avancées" mais aucun accord. Tel est le bilan des négociations qui se sont déroulées vendredi dernier jusqu’à 23 heures à Mamoudzou entre les principaux leaders syndicaux, les responsables des réseaux de distribution alimentaire et le préfet Thomas Degos. "Il n’y a pas eu formellement de protocole d’accord à ce stade", a souligné le préfet, rapporte Mayotte.hebdo.
Depuis près de 10 jours, une grève contre la vie chère paralyse la capitale mahoraise. Des heurts violents sont survenus mardi et mercredi dernier. Le dispositif de sécurité déployé a dû être renforcé par des blindés et deux pelotons de gendarmerie réunionnais.
-10% sur le riz, sur les ailes de poulet et sur les boîtes de sardine : telles sont les baisses de prix négociées par l’Etat avec les patrons des grandes surfaces. "Insuffisant" selon les syndicats. Vendredi dernier, la table ronde s’est poursuivie jusque tard dans le nuit. Près de 150 manifestants faisaient un sitting place de la République en plein coeur de Mamoudzou en attendant l’issue des négociations. Vers 23h30 (22h30 heure locale), l’Intersyndicale réunissant CGT-Ma, Cisma CFDT, Ascoma, Afoc, Solidarité Mahorais et le Collectif des Citoyens perdus a souligné des "avancées" à l’issue des débats. Néanmoins, aucun compromis n’a été trouvé.
Le mouvement de grève a été reconduit ce lundi. Un nouveau rendez-vous a été fixé. Les négociations entre préfecture et leaders syndicaux se déroulent actuellement. Même scénario que vendredi dernier : près de 250 manifestants sont postés place de la République en attendant l’issue de la réunion. Le prix de la bouteille de gaz a aussi été discuté. Dénonçant le monopole de la société Cigma qui embouteille le gaz à Mayotte, les syndicalistes réclament la baisse du prix de la bouteille à 20 euros.
La présence policière est toujours importante dans le centre-ville de Mamoudzou, notamment aux alentours de la place de la République. Ce matin, plusieurs barrages étaient en cours au Nord et au Sud de la ville, mais ils ont été levés en début d’après-midi. linfo.re
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