Si les grands matches appartiennent aux grands joueurs, Javier Pastore a démontré qu'il en était un dimanche. Face à Lyon (2-0), l'...
Si les grands matches appartiennent aux grands joueurs, Javier Pastore a démontré qu'il en était un dimanche. Face à Lyon (2-0), l'Argentin a mis son club sur le chemin de la victoire et rayonné sur la pelouse du Parc des Princes. Jérémy Ménez n'a pas démérité non plus. Focus sur les joueurs du PSG.
Pour défier l'Olympique Lyonnais, le Paris Saint-Germain s'est présenté dans son organisation habituelle. Un 4-2-3-1 avec le trio Nene-Pastore-Ménez aux manettes. Le club de la capitale, qui avait deux jours de récupération en moins par rapport à son adversaire du soir, a fait le match qu'il fallait. Dans l'animation offensive, les Parisiens n'ont jamais aussi dangereux que lorsqu'ils ont joué vite et sauté les relayeurs. Pastore et Ménez se sont régalés dans ces situations-là. C'est d'ailleurs sur une accélération que le club de la capitale a débloqué la situation. Derrière, le quatuor est resté bien en place.
SIRIGU (6) : Le portier numéro un du Paris Saint-Germain a passé une drôle de soirée, dimanche. Marquée par son talent et, avouons le, un peu de réussite. Son premier arrêt, il ne l'a fait qu'à quelques encablures de la mi-temps, sur une frappe de Michel Bastos (45e). Solide après la pause, il a même eu le bonheur de voir quelques ballons passer près de ses poteaux, comme ces têtes de Gomis au retour des vestiaires (49e, 70e). Sirigu s'est également fait une petite frayeur sur un dégagement contré par le même Gomis (34e).
CEARA (6) : Le latéral droit du Paris Saint-Germain a fait son match. Face à Michel Bastos, le Brésilien a dû se coltiner un sacré client. On l'a peu vu offensivement. Rien d'anormal. Il avait déjà pas mal de boulot avec son adversaire direct, qu'il a tenu de son mieux. Même si cela n'a pas toujours été facile.
LUGANO (5) : Diego Lugano est un combattant. Un acharné. Mais dimanche soir, il a trouvé un client en la personne de Bafetimbi Gomis. Dans les airs, il a peiné à prendre le dessus sur l'international français. Mais à l'arrivée, le PSG a maintenu sa cage inviolée. Le principal. Il aurait pu éclairer sa soirée d'un coup franc frappé de près de 40 mètres. Mais Hugo Lloris veillait (43e).
CAMARA (6) : Zoumana Camara ne sera jamais un joueur qui rassure par sa technique et son aisance ballon au pied. Mais dimanche, l'arrière central du Paris Saint-Germain a fait le travail. A l'ancienne. On l'a vu dégager à l'emporte-pièce (6e) ou revenir in extremis sur les attaquants lyonnais (21e). Mais toujours proprement.
TIENE (5) : Jimmy Briand n'a pas excellé. Ça tient peut-être du fait que Siaka Tiené a tenu bon le couloir gauche de la défense parisienne. Ses relances ne sont pas toujours académiques. Mais on ne peut pas lui reprocher grand chose. Il aurait pu marquer en fin de match (88e).
BODMER (5) : Avec ses chaussures fluorescentes, on ne voyait que lui sur la pelouse du Parc des Princes. En première période, heureusement qu'il y avait ses souliers... Aligné aux côtés de Matuidi, Mathieu Bodmer n'a pas réussi une grande entame. Aussi bien à la récupération que dans la relance de la machine, l'ancien Lyonnais a été trop inopérant. Après la reprise, Bodmer a relevé le gant et notamment été à l'origine du but de Pastore. Remplacé à la 78e par Mohamed SISSOKO, qui a réussi à prendre un carton jaune (84e).
MATUIDI (5) : On attendait un peu plus de Blaise Matuidi. On ne l'a pas tellement vu dans l'entrejeu. Il faut dire que, comme Bodmer, il a "souffert" du jeu de son équipe, qui a souvent sauté un étage ou procédé par contres, à destination de Pastore et compagnie. Blessé, il est sorti à la 56e minute de jeu, remplacé par Clément CHANTOME.
MENEZ (7) : D'entrée de jeu, Jérémy Ménez a montré qu'il avait des jambes. Un service pour Gameiro qui a amené la première occasion du match (4e), une frappe repoussée par Lloris (21e), l'ancien Romain n'a pas donné sa part au chien. Même défensivement, le numéro 7 parisien n'a pas fait semblant. Il a d'ailleurs été averti suite à une altercation avec Bastos (37e). Si Pastore l'avait servi une minute plus tard alors qu'il allait se présenter seul face à Lloris...
PASTORE (8) : Quand il touche le ballon, la magie n'est jamais très loin. Le danger non plus. Dans sa position assez haute, Javier Pastore a mis la pagaille dans la défense lyonnaise à plusieurs reprises, alternant comme toujours dribbles et jeu plus direct. Auteur du premier but parisien sur une action individuelle de très grande classe, l'Argentin aura marqué ce choc. Il aurait même pu signer un doublé but si son tir contré de la 20e n'avait pas fini sa course sur le poteau, ou obtenir un penalty (29e). On regrettera son mauvais choix sur un contre rondement mené, jusqu'à ce qu'il oublie de servir Ménez sur sa gauche (39e). Mais pour le reste, pas grand chose à lui reprocher.
NÊNE (5) : Une première demi-heure passée à courir, beaucoup courir. Et puis Nene a commencé à se réveiller sur son côté gauche. Le Brésilien n'a pas été trop gourmand mais n'a malheureusement pas souvent fait les bons choix. Ce qui n'a pas toujours été de sa faute tant l'arrière-garde rhodanienne a parfaitement joué le coup face à lui. A retenir tout de même cette belle passe pour Gameiro (79e) vendangée par ce dernier et, évidemment, le coup franc qui a amené le deuxième but du PSG (90e).
GAMEIRO (5) : Un vrai match d'avant-centre, qui aurait pu débuter de la meilleure des manières. Mais Lloris en a décidé autrement (4e). S'il n'a pas eu beaucoup d'occasions à se mettre sous la dent et a manqué les plus belles d'entre elles (69e, 79e), l'ancien Lorientais, sur qui l'équipe de France risque de beaucoup compter dans les jours qui viennent, s'est illustré en offrant un ballon de but à Pastore (20e). Cela ne le consolera cependant pas de ne pas avoir trouvé la faille. Remplacé par Christophe JALLET (86e), qui a trouvé le temps de faire trembler les filets (90e).eurosport
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