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A dix mois des jeux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan indien (CJSOI) aux Comores, rien n’est encore fait, du moins pour le moment. Malgré le souhait, depuis 2008, des autorités locales d’organiser la huitième édition des jeux des jeunes de la région dans l’archipel, l’on se rend compte que certains sites retenus pour accueillir les disciplines restent toujours dans leur état. «L’Etat doit mettre tous les moyens pour réussir ces jeux. Cela nous permettra de gagner de la confiance pour en organiser d’autres», encourage Ahmed Mahmoud, commissaire national de la Jeunesse et des Sports.
En effet, les stades des Missiri, à Anjouan, de Moroni et de Mitsamiouli, en Grande Comore, sont retenus pour les trois disciplines que sont le basketball, le football et l’athlétisme. De ce fait, une mission composée d’experts de la Commission de la Jeunesse et des Sports des îles de l’Océan indien est attendue en fin novembre, pour une toute dernière observation de l’état d’avancement des travaux. «A défaut d’autres moyens, nous sommes obligés de cimenter l’air de jeu du stade Missiri», a insisté M. Mahmoud.
Par deux fois, rappelons-le, les Comores avaient malheureusement rendu le drapeau des ces jeux, se déclarant donc incapables de les organiser. La troisième ce serait la honte pour notre pays. Les techniciens de ce dossier se disent optimistes pour l’organisation de cette édition. «Nous avons mis en place 12 commissions techniques composées de sportifs, de volontaires, de membres du gouvernement…», explique Soilihi Moumini, secrétaire général au Commissariat de la jeunesse, ajoutant que tout est fait sur le plan technique.
Si l’organisation des jeux des jeunes des îles de la région demande l’implication de tous, il n’en demeure pas moins que le gouvernement devrait donner le bon exemple en mettant les moyens financiers.
ABDOUL. A. YOUSSOUF : albalad
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