Pour le directeur de cabinet chargé de la Défense, Madi Ali, le gouvernement n’avait pas d’autre alternative que d’augmenter le prix du ca...
Pour le directeur de cabinet chargé de la Défense, Madi Ali, le gouvernement n’avait pas d’autre alternative que d’augmenter le prix du carburant qu’il vendait à perte.
Le directeur de cabinet du chef de l’Etat chargé de la Défense, Madi Ali, estime que le gouvernement n’avait pas d’autre choix, par rapport à la décision de revoir à la hausse les prix des carburants. «On vendait à perte ; il n’y avait pas d’autre alternative, sinon, l’Etat allait se trouver dans des difficultés énormes» a-t-il précisé. Madi Ali a, par ailleurs, exprimé sa «déception» sur les déclarations de l’organisation patronale des Comores (Opaco) qui dénonce la hausse, alors qu’elle était représentée dans la négociation.
Le directeur de cabinet du chef de l’Etat chargé de la Défense parle d’opération de maintien de l’ordre, pour justifier la patrouille nocturne mixte de la police et de la gendarmerie constatée ces derniers jours dans la capitale. L’opération vise, selon lui, à «dissuader certains jeunes qui prennent le prétexte de la hausse du prix du carburant pour troubler l’ordre public dans Moroni».
Le jeudi dernier des jeunes avaient tenté, la nuit, de mettre des barricades dans les rues de la capitale. Mais ils étaient vite dispersés par les forces de l’ordre, à l’aide de gaz lacrymogène, selon des témoins. Madi Ali dément les informations selon lesquelles un jeune aurait été blessé par balle dans la nuit du jeudi au vendredi : « c’est faux. Les forces de l’ordre n’ont pas fait usage d’armes à feu», a-t-il dit.
S’agissant de l’inaction de l’Etat face à la gestion des sociétés d’Etat de plus en plus critiquée, M. Ali soutient que «le président avait besoin d’un temps pour apprécier les comportements avant d’agir». Les décisions pourraient être prises incessamment, selon lui.
Aux «attaques» formulées à son endroit pour avoir critiqué l’ancien président Sambi, le chef de cabinet présidentiel répond qu’il «défend des idées et non des hommes».
MMADI MOINDJIE : albalad
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