Le premier appel de Twama Telecom ne sera finalement pas pour aujourd’hui contrairement à ce qu’avait Albalad dans son édition du 29 août. ...
Le premier appel de Twama Telecom ne sera finalement pas pour aujourd’hui contrairement à ce qu’avait Albalad dans son édition du 29 août. Le directeur général de l’opérateur de Cgh avait déclaré dans les colonnes du quotidien, qui appartient au même groupe, que “le premier appel officiel sera… le 30 septembre”, ce vendredi. Mais selon plusieurs sources concordantes, de bonne foi, l’ex-futur deuxième opérateur télécom aux Comores n’est pas, pour le moment, prêt à ouvrir ses portes ni offrir ses services. Les autorisations nécessaires manquent pour que le groupe Cgh se positionne dans la téléphonie.
Déjà, Twama Telecom a eu un différend avec l’opérateur historique, Comores Telecom, par rapport à l’interconnexion en plus du débat sur la licence accordée à Cgh, objet de controverse. Le groupe de Bashar Kiwan est loin de respecter les termes du contrat qui le lie au gouvernement comorien. Ni la construction des ports de proximité prévus dans les îles, ni le règlement des redevances dues au régulateur des Tic qu’est l’Anrtic, entre autres conditions, n’ont été honorés jusqu’à nos jours. Négociations après négociations, le groupe Cgh “fait toujours la sourde d’oreille“, constate un cadre de l’autorité de régulation. Le directeur général de Twama Telecom, Imad Kreidieh, avait reconnu sur Albalad que “l’autorité de régulation est un organisme très important pour le secteur des télécommunications.
Il est doté d’un cadre humain très compétent qui s’est fixé un objectif claire qui est celui de faire valoir le droit de l’Etat comorien ainsi que celui de l’utilisateur comorien”. Ces exigences conditionnent ainsi la mise en service du deuxième opérateur téléphonique qui continue à ignorer ce “droit de l’Etat comorien”. Toujours de l’avis de cadres de l’Anrtic, la licence devait même être retirée au groupe Cgh du fait qu’il ne l’a pas exploitée depuis des années alors que la loi exigence une mise en service. Le retrait définitif peut être décidé dans les prochains jours si Cgh ne répond toujours pas aux conditions préalables. Cette décision revient aux seules autorités fédérales qui peuvent demandaient les observations de l’Anrtic.
Irchad O. Djoubeire : alwatwan
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