A la tribune de la 66ème session de l'assemblée générale de l'ONU où il intervenait pour la première fois, le président de l'Uni...
A la tribune de la 66ème session de l'assemblée générale de l'ONU où il intervenait pour la première fois, le président de l'Union des Comores, Ikililou Dhoinine, propose « une nouvelle approche » en souhaitant ouvrir le dialogue avec les Mahorais.
Alors que ses prédécesseurs optaient plutôt pour une démarche légaliste entre les gouvernements français et comorien, se référant au droit international, le nouveau président de l'Union des Comores, élu le 26 mai dernier, propose une nouvelle approche, celle du dialogue, en « associant nos frères et s½urs mahorais » aux négociations « nécessaires » avec la France. Il estime qu'« il ne peut y avoir de solution réaliste et durable à ce contentieux sans leur implication ».Il réaffirme cependant « notre légitime détermination à continuer à revendiquer la réintégration de l'île comorienne de Mayotte dans son ensemble naturel ».
Il souhaiterait sortir « des condamnations sans suites » et « des positions figées qui ne contribuent nullement au règlement du contentieux ». Il déplore également les nombreuses victimes des naufrages de kwassas « du fait de ce visa imposé par la France ».
Le président Ikililou s'est également exprimé sur plusieurs sujets de politique internationale, en soutenant, par exemple, « la demande des autorités palestiniennes adressée à la communauté internationale pour la reconnaissance d'un Etat palestinien dans ses frontières de juin 1967, avec comme Capitale Jérusalem Est ».
Sensible aux « effets néfastes de la crise financière » qui « constitue un sérieux handicap pour l'avenir de l'économie mondiale », il souhaiterait que la « mobilisation quasi-collective » des pays occidentaux pour tenter de la juguler s'étende « à d'autres domaines et à d'autres continents ». Il fait remarquer que « cette situation est encore plus tragique dans les petits Etats insulaires en développement ».malango
Alors que ses prédécesseurs optaient plutôt pour une démarche légaliste entre les gouvernements français et comorien, se référant au droit international, le nouveau président de l'Union des Comores, élu le 26 mai dernier, propose une nouvelle approche, celle du dialogue, en « associant nos frères et s½urs mahorais » aux négociations « nécessaires » avec la France. Il estime qu'« il ne peut y avoir de solution réaliste et durable à ce contentieux sans leur implication ».Il réaffirme cependant « notre légitime détermination à continuer à revendiquer la réintégration de l'île comorienne de Mayotte dans son ensemble naturel ».
Il souhaiterait sortir « des condamnations sans suites » et « des positions figées qui ne contribuent nullement au règlement du contentieux ». Il déplore également les nombreuses victimes des naufrages de kwassas « du fait de ce visa imposé par la France ».
Le président Ikililou s'est également exprimé sur plusieurs sujets de politique internationale, en soutenant, par exemple, « la demande des autorités palestiniennes adressée à la communauté internationale pour la reconnaissance d'un Etat palestinien dans ses frontières de juin 1967, avec comme Capitale Jérusalem Est ».
Sensible aux « effets néfastes de la crise financière » qui « constitue un sérieux handicap pour l'avenir de l'économie mondiale », il souhaiterait que la « mobilisation quasi-collective » des pays occidentaux pour tenter de la juguler s'étende « à d'autres domaines et à d'autres continents ». Il fait remarquer que « cette situation est encore plus tragique dans les petits Etats insulaires en développement ».malango
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