COMITÉ DE SOUTIEN A NOURDINE BOURHANE DROIT DE RÉPONSE POUR LA FORME Un mystérieux comité de soutien s’est fendu d’un droit de réponse...
COMITÉ DE SOUTIEN A NOURDINE BOURHANE
DROIT DE RÉPONSE POUR LA FORME
Un mystérieux comité de soutien s’est fendu d’un droit de réponse à mon article paru il y a quelques jours intitulé « Nourdine BOURHANE, l’enfant indigne de la cuvette ». Connaissant Nourdine BOURHANE, je ne crois pas qu’il puisse juger sérieux ce droit de réponse et le laisser publier tant il est décalé par rapport au contenu de l’article qui le vise. Je suis intimement convaincu que c’est l’œuvre isolée et désespérée de quelques individus à l’esprit courtisan qui chercheraient à exister aux yeux de leur chef.
En effet, ce droit de réponse esquive le sujet principal. Nourdine s’est fourvoyé dans une logique de gestion politique épicière du pays qui le conduit dans une mauvaise posture. Aujourd’hui pour sauver une apparence qui ne trompe personne, il est obligé de recourir à des méthodes qui déçoivent énormément du monde à la cuvette et ailleurs, que nous ne pourrons admettre. Ainsi ce droit de réponse est-il étrangement muet sur la constitution de fait d’une milice pro Nourdine qui ne dit pas son nom semant la terreur, assurée de la complicité des éléments de nos forces de l’ordre triés sur le volet pour donner un coup de main à celui-ci en guise de reconnaissance.
Ce droit de réponse ne dit rien non plus sur la proposition faite au 3ème candidat de Dindri d’un poste de conseiller de je ne sais quoi en Egypte pour monnayer son soutien et avoir le champ libre pour opérer en toute quiétude dans un territoire considéré à juste titre d’ailleurs comme ennemi.
Pire ce droit de réponse reconnaît implicitement le bourrage d’urnes avec l’épisode du bureau n°6 raconté de façon maladroite par ce comité de soutien. Il parle seulement du frère de notre candidat éloigné un temps pour retrouver ses esprits. On dirait que notre assesseur était devenu un fou.
Mais qu’est-ce qui l’avait rendu ainsi ! J’en avais connaissance le jour même du vote aussitôt que cela s’était produit. Mais si j’ai choisi de raconter plutôt ce qui s’est passé au bureau n°1, peu importe la version, c’était pour dire que dans le fief de Nourdine BOURHANE avec les chiffres que j’ai donnés (200 votants seulement à 14 heures qui passent à 500 en un laps de temps) et qui ne sont pas démentis, la tendance n’était pas à aller voter, et cela en dit en long sur le désamour et l’impopularité dont souffre celui-ci à la cuvette. Il faut noter que le score de participation de près de 73% obtenu à la cuvette est artificiel et reste comparable à ceux de Sima et de Nioumakélé I, là où des éléments militaires ont chassé des bureaux de vote (d’AAda à Magnassini) les assesseurs de JUWA peu avant 10 heures jusqu’à 12 heures 45. Ce qui n’est pas le cas d’autres circonscriptions où le parti JUWA l’a emporté. Le pouvoir n’ayant pas pu bourrer les urnes faute de présence de milices et de complicité des éléments armés qui chassaient les assesseurs du parti JUWA, celui-ci a obtenu la victoire avec des taux de participation raisonnables par ces temps de crise économique et sociale se situant entre 55 et 60%.
DROIT DE RÉPONSE POUR LA FORME
Un mystérieux comité de soutien s’est fendu d’un droit de réponse à mon article paru il y a quelques jours intitulé « Nourdine BOURHANE, l’enfant indigne de la cuvette ». Connaissant Nourdine BOURHANE, je ne crois pas qu’il puisse juger sérieux ce droit de réponse et le laisser publier tant il est décalé par rapport au contenu de l’article qui le vise. Je suis intimement convaincu que c’est l’œuvre isolée et désespérée de quelques individus à l’esprit courtisan qui chercheraient à exister aux yeux de leur chef.
En effet, ce droit de réponse esquive le sujet principal. Nourdine s’est fourvoyé dans une logique de gestion politique épicière du pays qui le conduit dans une mauvaise posture. Aujourd’hui pour sauver une apparence qui ne trompe personne, il est obligé de recourir à des méthodes qui déçoivent énormément du monde à la cuvette et ailleurs, que nous ne pourrons admettre. Ainsi ce droit de réponse est-il étrangement muet sur la constitution de fait d’une milice pro Nourdine qui ne dit pas son nom semant la terreur, assurée de la complicité des éléments de nos forces de l’ordre triés sur le volet pour donner un coup de main à celui-ci en guise de reconnaissance.
Ce droit de réponse ne dit rien non plus sur la proposition faite au 3ème candidat de Dindri d’un poste de conseiller de je ne sais quoi en Egypte pour monnayer son soutien et avoir le champ libre pour opérer en toute quiétude dans un territoire considéré à juste titre d’ailleurs comme ennemi.
Pire ce droit de réponse reconnaît implicitement le bourrage d’urnes avec l’épisode du bureau n°6 raconté de façon maladroite par ce comité de soutien. Il parle seulement du frère de notre candidat éloigné un temps pour retrouver ses esprits. On dirait que notre assesseur était devenu un fou.
Mais qu’est-ce qui l’avait rendu ainsi ! J’en avais connaissance le jour même du vote aussitôt que cela s’était produit. Mais si j’ai choisi de raconter plutôt ce qui s’est passé au bureau n°1, peu importe la version, c’était pour dire que dans le fief de Nourdine BOURHANE avec les chiffres que j’ai donnés (200 votants seulement à 14 heures qui passent à 500 en un laps de temps) et qui ne sont pas démentis, la tendance n’était pas à aller voter, et cela en dit en long sur le désamour et l’impopularité dont souffre celui-ci à la cuvette. Il faut noter que le score de participation de près de 73% obtenu à la cuvette est artificiel et reste comparable à ceux de Sima et de Nioumakélé I, là où des éléments militaires ont chassé des bureaux de vote (d’AAda à Magnassini) les assesseurs de JUWA peu avant 10 heures jusqu’à 12 heures 45. Ce qui n’est pas le cas d’autres circonscriptions où le parti JUWA l’a emporté. Le pouvoir n’ayant pas pu bourrer les urnes faute de présence de milices et de complicité des éléments armés qui chassaient les assesseurs du parti JUWA, celui-ci a obtenu la victoire avec des taux de participation raisonnables par ces temps de crise économique et sociale se situant entre 55 et 60%.
Ce n’est aucunement pas le fruit de mon imagination ce que je rapporte. A l’ère du téléphone portable et d’internet, on peut ne pas bouger de chez soi et être mieux informé que ceux qui sont sur le terrain. Des témoins oculaires à Tsémbéhou ont bondi quand je leur ai fait lecture du pathétique droit de réponse de ce comité de soutien et confirment la pratique systématique et programmée des bourrages d’urnes à la faveur d’une milice menaçante appuyée par des éléments de forces de l’ordre, avec comme slogan SIRKALI KAYIRIYI SERA.
On me permettra ici de rapporter quelques éléments de confidence fait à Nourdine BOURHANE par un proche avec qui j’ai discuté il y a trois jours. D’abord ce proche reconnaît l’existence de cette milice constituée de directeurs de services et de leurs hommes de mains et a déploré la chasse à courre à toute voix audacieuse. Ainsi un cousin de Nourdine BOURHANE qui a désavoué sa politique, a été activement recherché par des hommes en armes à la demande de ces directeurs généraux dont l’un arrosait avec l’argent de la douane. L’objectif était visiblement de le faire taire, de réduire au silence pour ne pas favoriser des vocations à contestation. L’arrogance et l’impunité étaient telles que le soir des résultats du deuxième tour, au lieu de savourer une victoire aux forceps, les partisans de Nourdine BOURHANE ont été à deux doigts de saccager le QG de JUWA à Tsembéhou et donner ainsi une image parfaite de leur puissance arrogante.
Mais la confidence que je veux surtout partager avec les lecteurs venant de ce proche présent à la cuvette à ce second tour, résumant tout est la suivante : J’[le proche] ai dit à Nourdine BOURHANE après avoir observé la situation sur le terrain : Il n’y a pas de monde derrière tes directeurs généraux [reconnaissance de l’échec de la stratégie politique de Nourdine BOURHANE] et tu jettes de l’argent par la fenêtre. En face, tu as un parti structuré avec des jeunes militants regroupés en cellules qui quadrillent bien le terrain. Et puis, tu es trop absente sur le terrain. Ce n’est pas possible ».
Évidemment une analyse sincère comme celle-ci rejoignant au fond l’esprit de mon article ne peut être fait que par un proche et mettrait mal à l’aise le comité de soutien à Nourdine BOURHANE qui ne cherche qu’à plaire, car finalement ce n’est pas un comité de soutien à celui-ci. C’est un comité de courtisans ! D’ailleurs un comité de soutien, souvent c’est par rapport à une cause juste à défendre. Quelle est la cause défendue par ce comité de soutien ? Et généralement aussi ce sont les gens qui sont de l’autre côté de la barrière, victimes des agissements du pouvoir qui sont défendus par un comité de soutien. Est-ce à dire que Nourdine BOURHANE est déjà passé de l’autre côté de la barrière à un an des présidentielles, alors qu’il est au pouvoir ? C’est un comité de soutien qui ne sait pas ce qu’il fait, manquant de stratégie, qui trahit ce qui se passe dans le camp de Nourdine BOURHANE. Ils l’ont déjà fait rentrer de façon prématurée dans l’opposition. Je pense que ce droit de réponse maladroit et évasif n’a de droit réponse que pour la forme.
Pour que les gens appréhendent mieux notre combat à la cuvette, nous précisons qu’il ne s’agit ici ni d’insulte ni de haine. Il est un mouvement de l’histoire aux Comores qui prend forme ces dernières années de conquête de souveraineté populaire. Si Nourdine BOURHANE [qui ne croit pas en l’existence d’un pays ainsi qu’il l’a confié à quelqu’un pour le persuader de rejoindre son camp] et ses sbires ont fait le choix évident de l’immobilisme, de la résignation et de l’égoïsme se cantonnant dans une conception rétrograde et réactionnaire du pouvoir, c’est leur problème. Nous sommes une majorité à la cuvette à refuser la médiocrité, l’immobilisme, la résignation et à vouloir s’engager dans l’aventure du progrès socio-économique. A DIRE NON A LA GESTION POLITICO-EPICIERE de Nourdine BOURHANE. Notre combat est de promouvoir et d’accompagner une autre conception naissante du pouvoir qui se définit par le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple.
Nourdine BOURHANE contre toute attente a fait le choix de ne pas participer à cette évolution avec nous. C’est son choix ! Ce que nous dénonçons c’est son manque de loyauté et respect vis-à-vis des gens de la cuvette. Notre région n’est pas une royauté ! Les courtisans doivent savoir que nous ne voulons pas rester à la traîne de ce mouvement de conquête de souveraineté populaire. La cuvette ce n’est pas Mohéli ! La cuvette ce n’est pas Sima ! Nous voulons entrer dans la modernité et rompre avec une vision moyenâgeuse de la société. Nous rejetons les égos de personnes et nous sommes pour une politique tournée vers le changement et le développement socio-économique.
Nourdine BOURHANE est un enfant de la cuvette qui doit se mettre au diapason des habitants de cette région. Nous ramener et vouloir nous maintenir à l’ombre est indigne d’un homme comme lui chez qui on avait investi de la confiance, de l’amour, de l’amitié. C’EST UNE TRAHISON ! Qu’il s’imagine un tant soit peu la frustration et la violence qu’il fait subir aux gens de sa région, à ses parents, à ses frères et à ses sœurs. Que le sourire courtisan des certains ne lui fasse pas oublier cette réalité ! Il le sait, c’est pour cela qu’il est absent à la cuvette comme le lui a reproché son proche, et ne peut affronter le regard des gens.
Nous ne pleurnichons pas ! Nous sommes des combattants. Nourdine BOURHANE le sait mieux que ceux qui ont pondu ce droit de réponse.
Ahmed BOURHANE
Co-originaire, ancien ami et soutien de Nourdine BOURHANE
Photo.© Vice Président Nourdine BOURHANE