Vendredi dernier, cinq stagiaires en formation patrimoine ont découvert une tortue mutilée qui s'était échouée sur une page du sud de Ma...
Vendredi dernier, cinq stagiaires en formation patrimoine ont découvert une tortue mutilée qui s'était échouée sur une page du sud de Mayotte.
Des images inacceptables
Crédit photo : D.r
C'est vers 10h00, vendredi dernier, que cinq stagiaires en formation patrimoine, tourisme, développement local, assistant manager, animation et gestion touristique au CDTM, accompagnés de leur tuteur Harouna Attoumani, ont découvert une tortue échouée sur la plage de Kombo Bato, entre le village de Mtsamudu et la pointe Saziley.
L'animal était bagué et portait le numéro 9653. La tortue « avait la nageoire avant droite sectionnée », une blessure provoquée « sans doute par des braconniers » nous dit Harouna Attoumani, le vice-président du CDTM (comité départemental du tourisme).
La marée était basse, et l'animal tentait de rejoindre le large avec difficultés. « Les cinq stagiaires ont aidé l'animal à rejoindre la mer du mieux qu'ils pouvaient ».
C'est donc aujourd'hui le CDTM qui lance un appel, « pour sensibiliser la collectivité que de tels actes de barbarie existent encore ». Conscient qu'au-delà de l'obligation de respecter la convention de Washington qui protège cette espèce c'est également l'image de Mayotte qui est ternie par de tels actes, Harouna Attoumani rappelle que « la tortue marine représente l'un des atouts incontournables du tourisme à Mayotte ». Il se pose également des questions sur les moyens mis en ½uvre pour assurer cette protection. « On doit se demander si le personnel est sous effectif, ou manque de moyens ». En tout cas, il fait le constat que « la surveillance n'est pas assez assurée ». Là encore, la solution passe effectivement par la communication avec la population qui doit prendre conscience que le capital de Mayotte réside quasiment exclusivement dans son patrimoine naturel et qu'il convient, pour l'avenir de l'île, de le préserver, même si ces cas de braconnage restent isolés.
En septembre dernier, l'association Oulanga Na Nyamba, qui travaille à la préservation de cet animal protégé, était présente sur une plage de Petite Terre lorsqu'elle a pris des braconniers en flagrant délit.
(Source : Malango Actualité)
Des images inacceptables
Crédit photo : D.r
C'est vers 10h00, vendredi dernier, que cinq stagiaires en formation patrimoine, tourisme, développement local, assistant manager, animation et gestion touristique au CDTM, accompagnés de leur tuteur Harouna Attoumani, ont découvert une tortue échouée sur la plage de Kombo Bato, entre le village de Mtsamudu et la pointe Saziley.
L'animal était bagué et portait le numéro 9653. La tortue « avait la nageoire avant droite sectionnée », une blessure provoquée « sans doute par des braconniers » nous dit Harouna Attoumani, le vice-président du CDTM (comité départemental du tourisme).
La marée était basse, et l'animal tentait de rejoindre le large avec difficultés. « Les cinq stagiaires ont aidé l'animal à rejoindre la mer du mieux qu'ils pouvaient ».
C'est donc aujourd'hui le CDTM qui lance un appel, « pour sensibiliser la collectivité que de tels actes de barbarie existent encore ». Conscient qu'au-delà de l'obligation de respecter la convention de Washington qui protège cette espèce c'est également l'image de Mayotte qui est ternie par de tels actes, Harouna Attoumani rappelle que « la tortue marine représente l'un des atouts incontournables du tourisme à Mayotte ». Il se pose également des questions sur les moyens mis en ½uvre pour assurer cette protection. « On doit se demander si le personnel est sous effectif, ou manque de moyens ». En tout cas, il fait le constat que « la surveillance n'est pas assez assurée ». Là encore, la solution passe effectivement par la communication avec la population qui doit prendre conscience que le capital de Mayotte réside quasiment exclusivement dans son patrimoine naturel et qu'il convient, pour l'avenir de l'île, de le préserver, même si ces cas de braconnage restent isolés.
En septembre dernier, l'association Oulanga Na Nyamba, qui travaille à la préservation de cet animal protégé, était présente sur une plage de Petite Terre lorsqu'elle a pris des braconniers en flagrant délit.
(Source : Malango Actualité)