Désormais, deux langues sont requises au baccalauréat littéraire. Cette nouvelle réforme ne convient pas aux élèves qui se disent surpris. I...
Désormais, deux langues sont requises au baccalauréat littéraire. Cette nouvelle réforme ne convient pas aux élèves qui se disent surpris. Ils ont engagé une campagne de sensibilisation pour protester contre ces nouvelles dispositions.
Les lycéens inquiets par cette nouvelle donne
Pour obtenir le sésame qui ouvre la porte de l’enseignement supérieur, les candidats doivent passer, entre autres, deux épreuves écrites en langues. Il s’agit de la nouveauté de cette année scolaire 2010/2011. Une reforme que les terminalistes contestent.
« Cette nouvelle option est venue trop tard. Une reforme à deux mois de l’examen, ce n’est pas normal. Il fallait qu’on nous avertisse un peu avant. Dans ce sens, on pouvait se préparer », se plaint Abdou Chanfi Bacar, élèves en classe de terminal au Groupe Scolaire Foundi Abdoulhamid (GSFA) qui fait partie de l’association des coopératives scolaires (ASC).
Jusqu’ici, les élèves pouvaient passer une épreuve de langue à l’écrit et une autre à l’oral. Maintenant, les choses sont bousculées, d’où l’inquiétude des élèves qui arrivent au bac. « Il s’installe une ambigüité que personne ne comprend. On nous annonce que l’anglais et l’arabe sont devenus obligatoire. On se demande ce que deviennent les élèves qui ont choisi l’Espagnol? », s’interroge Mohamed Ben Ali Zahahé, un autre élève de l’ASC.
L’inquiétude est d’autant plus grande que la plupart des élèves avaient adopté une stratégie dans certaines matières. Depuis le début de l’année, la présence dans les cours était rythmée par le choix des épreuves à l’écrit. « Certain parmi nous n’ont jamais participé à l’arabe ou l’Anglais parce qu’ils ont choisi une langue ou une autre à l’écrit. Cette nouvelle réforme vient en pleine figure et cela est catastrophique », poursuit cet élève du lycée de Said Mohamed Cheikh de Moroni.
L’association des coopératives scolaires souhaite un report de la mise en place des nouvelles dispositions. « On propose que les autorités repoussent la reforme jusqu’à l’année prochaine. Dans ce cas, les élèves pourront se préparer davantage », déclare Abdou Chanfi avant d’ajouter « qu’au moment de remplir les dossiers des examens, cette reforme n’avaient pas été notifiée. Les documents à remplir étaient les mêmes ».
Mais les élèves ne restent pas les bras croisés. L’association engage une campagne de sensibilisation. « Nous voulons voir le président de l’assemblée nationale car on nous dit qu’il s’agit d’une loi. Ensuite, on va rencontrer le ministère pour les convaincre des dangers d’une telle décision », indique Abdou Chanfi Bacar.
Ahmed Abdallah Mguéni
(Source : Malango Actualité)
Les lycéens inquiets par cette nouvelle donne
Pour obtenir le sésame qui ouvre la porte de l’enseignement supérieur, les candidats doivent passer, entre autres, deux épreuves écrites en langues. Il s’agit de la nouveauté de cette année scolaire 2010/2011. Une reforme que les terminalistes contestent.
« Cette nouvelle option est venue trop tard. Une reforme à deux mois de l’examen, ce n’est pas normal. Il fallait qu’on nous avertisse un peu avant. Dans ce sens, on pouvait se préparer », se plaint Abdou Chanfi Bacar, élèves en classe de terminal au Groupe Scolaire Foundi Abdoulhamid (GSFA) qui fait partie de l’association des coopératives scolaires (ASC).
Jusqu’ici, les élèves pouvaient passer une épreuve de langue à l’écrit et une autre à l’oral. Maintenant, les choses sont bousculées, d’où l’inquiétude des élèves qui arrivent au bac. « Il s’installe une ambigüité que personne ne comprend. On nous annonce que l’anglais et l’arabe sont devenus obligatoire. On se demande ce que deviennent les élèves qui ont choisi l’Espagnol? », s’interroge Mohamed Ben Ali Zahahé, un autre élève de l’ASC.
L’inquiétude est d’autant plus grande que la plupart des élèves avaient adopté une stratégie dans certaines matières. Depuis le début de l’année, la présence dans les cours était rythmée par le choix des épreuves à l’écrit. « Certain parmi nous n’ont jamais participé à l’arabe ou l’Anglais parce qu’ils ont choisi une langue ou une autre à l’écrit. Cette nouvelle réforme vient en pleine figure et cela est catastrophique », poursuit cet élève du lycée de Said Mohamed Cheikh de Moroni.
L’association des coopératives scolaires souhaite un report de la mise en place des nouvelles dispositions. « On propose que les autorités repoussent la reforme jusqu’à l’année prochaine. Dans ce cas, les élèves pourront se préparer davantage », déclare Abdou Chanfi avant d’ajouter « qu’au moment de remplir les dossiers des examens, cette reforme n’avaient pas été notifiée. Les documents à remplir étaient les mêmes ».
Mais les élèves ne restent pas les bras croisés. L’association engage une campagne de sensibilisation. « Nous voulons voir le président de l’assemblée nationale car on nous dit qu’il s’agit d’une loi. Ensuite, on va rencontrer le ministère pour les convaincre des dangers d’une telle décision », indique Abdou Chanfi Bacar.
Ahmed Abdallah Mguéni
(Source : Malango Actualité)
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