Entre mythe et réalité des étoiles dans la vie des hommes : Mbae Mohamed, une nébuleuse étoile. Ces phénomènes ne sont pas exclusifs entre les étoiles
ENTRE MYTHE ET REALITE DES ETOILES DANS LA VIE DES HOMMES : MBAE MOHAMED, UNE NEBULEUSE ETOILE
Il y a une catégorie d’étoiles qui, lorsqu’elles apparaissent dans le ciel, c’est pour illuminer la terre et les terriens. Avec la lumière qu’elles dégagent, elles peuvent être sources d’élans poétiques pour nombreux rêveurs doués d’imaginations littéraires, face aux figures imaginaires qu’elles dessinent sur la voûte céleste.
Elles peuvent être également sources d’élans politiques pour une catégorie d’Hommes dévoués à la cause patriotique du bien-être social de leurs semblables. Et c’est grâce à l’énergie qu’elles dégagent.
Par l’évidence, on peut dire que les étoiles ont toujours eu une place dans la vie des Hommes à travers les époques et les cultures. Le cœur même d'une étoile est un foyer de réactions complexes qui produisent à la fois lumière, chaleur, énergie, mais également des éléments qui serviront de base à la formation d'autres corps utiles à la vie des Hommes et des terriens.
Il y a cependant, une autre catégorie d’étoiles dont leur apparition ne fait qu’annoncer le couchée d’un soleil, faire ombre au jour, et marquer l’avènement d’une nuit sombre et obscure. C’est le cas par exemple des nébuleuses.
Ces phénomènes ne sont pas exclusifs entre les étoiles. Ils sont aussi perceptibles et récurrents dans la vie des Hommes. Il y a une catégorie d’Hommes qui, pour briller intensément, la présence autour d’eux d’autres Hommes, s’avère indispensable.
Dans le ciel comorien en général et dans celui de Hamahamet en particulier, ma région d’origine que je chéris d’ailleurs, feu MOHAMED TAKI ABDOULKARIM a brillé de mille feux en rassemblant autour de lui tous les enfants issus des villages périphériques qui formaient à l’époque l’élite régionale.
Il faisait peser de son influence pour, soit, obtenir des bourses pour les jeunes bacheliers, ou faire embaucher les jeunes diplômés ou qualifiés. Chaque village de la région avait une raison d’aimer TAKI ABDOULKARIM. Et Son élection en tant que député de la région était comme une carte à la poste. Tellement soft ! Tandis qu’il y a une autre catégorie d’hommes qui, pour briller, ils se sentent obligés de faire ombre aux autres quitte même à les éteindre ou les faire éteindre !
MBAE MOHAMED, l’actuel ministre des « affaires étranges » et candidat du pouvoir aux prochaines nominations législatives, a fait le choix de porter l’étendard de cette dernière catégorie. Sitôt promu à la tête du ministère des « affaires étranges » ou il y a une dizaine de cadres, femmes et hommes issus de sa région, il les a tous marginalisés. Son cabinet lui-même est tout sauf, géopolitique, ou géostratégique. Il fait du mépris et des humiliations ses marques de fabrique.
Sa politique du « TOUT SAUF MBENI » l’a conduit à faire de l’ambassadeur itinérant, le seul d’ailleurs qu’il y a au ministère, MOHAMED KALIM MZE, sa première victime. Il l’a fait expulsé d’une manière si désobligeante de son bureau parce qu’il voulait tout bonnement l’attribuer à son attaché de cabinet. C’est du jamais vu dans un protocole d’état, surtout de quelqu’un qui se dit diplomate de formation et de carrière. Mais, « Politesse n’est pas faiblesse » ! Le fils du président TAKI, (KARIM TAKI) dont l’humilité et la prestance bienveillante sont connues de tous, en paie aussi les frais à cause tout simplement de son statut d’enfant de MBENI.
Comme si être natif de MBENI était un péché pour lequel il faudrait se laver ! Quant aux autres jeunes cadres de Hamahamet, tels que, ANLIATI, NOURDINE, MAAROUF, FAYADHU, AHMED et autres, qu’il essaie de tuer à petit feu pour se frayer un passage, ne diront rien, car, pour eux, le seul fait qu’il ne les ait pas fait licencier de la fonction publique, leur suffit.
Mais une chose est certaine : un nuage, une nébuleuse, peut nous empêcher un moment de ne pas admirer les étoiles, mais jamais nous cacher le ciel.
D’une simple signature il est fait ministre, et d’une autre aussi simple signature il ne le sera plus. Et ce jour-là, il n’aura que ses propres yeux pour pleurer.
MOINDJIE Mohamed Ibrahim
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