Appel au Peuple : Unissons nos souffrances pour libérer les îles Comores. Le peuple comorien doit cesser d’être un peuple qui se lamente en attendant.
Appel au Peuple : Unissons nos souffrances pour libérer les îles Comores
Chers compatriotes, il est temps de nous confronter à des vérités fondamentales fondées sur deux constats.
Premièrement, tant qu’un Comorien ne saura pas partager la souffrance de son prochain, le régime d'Azali continuera à opprimer notre peuple.
Deuxièmement, si les soldats du régime d'Azali peuvent agir avec violence et impunité contre les Comoriens, c’est parce que nous nous infligeons nous-mêmes des divisions pour des futilités. Ces vérités, inspirées par le grand martyr américain Malcolm X, qui a dénoncé la passivité honteuse du peuple afro-américain dans sa lutte pour les droits civiques, résonnent aujourd’hui avec notre propre histoire.
Le peuple comorien doit cesser d’être un peuple qui se lamente en attendant des solutions divines ou extérieures, plutôt que de compter sur lui-même.
Ce message s’adresse à tous les Comoriens, y compris ceux du CRC, qui protègent leurs maigres acquis sans réaliser qu’ils pourraient obtenir bien plus dans un État de droit véritable. Il s’adresse aussi aux soldats comoriens qui soutiennent aveuglément un régime délinquant, bien qu’ils subissent la même précarité que le peuple qu’ils répriment.
Aux yeux du monde, notre comportement peut sembler incompréhensible. Comment expliquer que nous tolérions depuis 15 ans un régime qui nous prive de nos droits les plus élémentaires ? Les îles Comores sont devenues un lieu où les parents vivent dans la peur pour leurs enfants, où les intellectuels sont persécutés pour leurs opinions, et où les trois religions monothéistes sont bafoués dans nos îles alors que l'enseignement de notre prophète MOUHAMMAD SWS respectent les prophètes ISSA et MOUSSA.
Le message de Malcolm X nous exhorte à ressentir la douleur de notre compatriote en souffrance. La peur et l’égoïsme nous ont aveuglés, nous conduisant à nous réfugier derrière le fatalisme. Comment une poignée de criminels peut-elle dominer nos îles en toute impunité depuis tant d’années ?
Nos martyrs sont tombés avec l’espoir que nous poursuivrions leur combat. Croire qu’ils reviendront pour achever ce que nous n’avons pas commencé est illusoire. Nous devons honorer leur sacrifice en luttant pour les droits et les moyens d’existence que le régime dictatorial nous a confisqués. La résistance que nous devons organiser contre ce régime criminel exigera de nous une lutte acharnée et ininterrompue.
Préparons nous à endurer la faim et la soif, et à affronter la peur sous la menace du régime. Ce passage est inévitable pour accomplir notre devoir de citoyens.
Nous n’avons plus qu’un mois et demi pour agir avant qu’un point de non-retour ne soit atteint. Nous devons nous constituer en régiments de volontaires à travers tout le territoire national. La diaspora doit se mobiliser pour mettre en œuvre des stratégies, dont la destitution d’Azali Assoumani par une Assemblée Constituante du Peuple (ACP). Renouons avec les mouvements populaires clandestins, à l’image de Mandela, et inspirons nous de la Révolution française de 1789.
Nous appelons les véritables fils du pays à soutenir le projet de Destitution Transition Élection, initié par notre frère opposant farouche d'AZALI ASSOUMANI le professeur BASHRAHIL, pour restaurer les droits de l’homme et promouvoir le progrès dans nos îles.
Cet espoir est incarné par le Professeur Bashrahil, président du mouvement "Azali Doit Partir" et porte-parole des Comoriens politiquement engagés à la Réunion dans le "DAULA YA HAKI".
Nous devons soutenir cet effort pour l’avenir de notre pays. Un mois et quelques jours qui reste pour la dernière chance de sauver les îles Comores.
Professeur Bashrahil
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