Lettre Ouverte à Azali Assoumani, président des Comores. Il n'y a aucune transparence sur l'utilisation de ces frais. Où va cet argent ? Qui en bénéfi
Lettre Ouverte au Président des Comores
Monsieur le Président,
Je me permets de vous écrire cette lettre ouverte pour vous informer de la situation préoccupante que vivent les citoyens qui souhaitent investir dans le pays. Il est possible que vous ne soyez pas au courant de tous les détails, mais il est de mon devoir de dénoncer ces pratiques pour que des changements puissent être apportés.
Monsieur le Président, alors que vous appelez à investir dans le pays, nous constatons sur le terrain que des obstacles majeurs sont mis en place, rendant cette tâche extrêmement difficile, voire impossible pour beaucoup d'entre nous. Par exemple, pour importer du riz, il faut payer 1000 euros pour obtenir l'autorisation. Cette somme exorbitante décourage toute initiative entrepreneuriale et crée des barrières à l'entrée pour les petits entrepreneurs. Ces frais élevés empêchent la diversification économique et la création d'emplois, ce qui est contraire aux objectifs de développement que nous partageons tous.
Il n'y a aucune transparence sur l'utilisation de ces frais. Où va cet argent ? Qui en bénéficie réellement ? Cette opacité alimente la méfiance et le découragement parmi les investisseurs potentiels. Nous avons besoin de savoir comment ces fonds sont utilisés et qui en profite réellement.
Ces coûts supplémentaires se répercutent sur les prix des produits, rendant la vie encore plus difficile pour les consommateurs comoriens. En fin de compte, ce sont les citoyens ordinaires qui paient le prix fort de ces pratiques abusives. Nous ne pouvons pas continuer à accepter que les consommateurs soient les victimes de ces politiques.
Il fut un temps où les procédures étaient simplifiées et les coûts étaient raisonnables. Aujourd'hui, tout est compliqué et coûteux, ce qui décourage les investissements et freine le développement économique. Nous devons revenir à des pratiques qui encouragent l'entrepreneuriat et facilitent les investissements.
Il est également important de souligner que certains membres du gouvernement sont eux-mêmes commerçants. Ils compliquent délibérément les procédures pour éviter toute concurrence, ce qui est non seulement injuste, mais aussi contraire à l'éthique et à l'intérêt général. Nous devons mettre fin à ces conflits d'intérêts pour assurer une concurrence loyale et équitable.
Monsieur le Président, nous vous demandons de prendre des mesures concrètes pour faciliter les investissements dans notre pays. Il est temps de dire STOP aux pratiques abusives et de créer un environnement favorable à l'entrepreneuriat. L'État doit jouer un rôle de facilitateur, pas de frein au développement. Nous devons mettre fin aux conflits d'intérêts et assurer une transparence totale dans les procédures administratives.
Nous espérons que vous entendrez notre appel et que vous agirez rapidement pour corriger cette situation.
Nadhrah Mossa
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