Le colonel Azali Assoumani s'apprête à commettre un énième coup d'État électoral en organisant en janvier prochain dans l'anarchie tolérée des électio
DIALOGUE POUR LA REFONDATION NATIONALE DES COMORES : CONTRIBUTION DU RIDJA-PACTE POUR LES PROCHAINES GÉNÉRATIONS DES COMORIENS
Soutenu par des pays partenaires, des institutions et des organisations internationales, le colonel Azali Assoumani s'apprête à commettre un énième coup d'État électoral en organisant en janvier prochain dans l'anarchie tolérée des élections législatives et municipales.
Au pouvoir depuis une décennie, le colonel Azali Assoumani n'a jusqu'alors pas réussi à doter aux Comores un environnement propice pour préparer l'avenir des prochaines générations des comoriens. Pire, il a tout démoli, laissant un pays sans identité ni âme.
Sous Azali Assoumani, notre pays, les Comores, s'est installé dans pauvreté.
Connu et reconnu pour son dévouement et son engagement en faveur de la jeunesse comorienne, le RIDJA-PACTEF, parti panafricaniste, progressiste et républicain, estime que la priorité des Comores est de préparer l'avenir des futures générations de comoriens et non des prochaines élections dont les résultats sont déjà connus.
Le colonel Azali Assoumani, soutenu par certains partenaires de notre pays, se précipite sans prendre en considération des traumatismes, les dégâts institutionnels, politiques, sociaux et économiques provoqués par le hold-up électoral du 14 janvier dernier avec son lot des victimes à une énième mascarade électorale.
Sans surprise, certaines personnalités, les mêmes, promptes à s'afficher, tantôt, opportunement et en fonction des circonstances, dans l'opposition tantôt en soutien du soir du régime en place, trouvent logiquement, elles aussi, des raisons pour se présenter à ces mascarades électorales alors qu'elles savent que l'opposition républicaine est muselée et persécutée et ce malgré les engagements fermes pris par le pouvoir du colonel Azali Assoumani et ses contributeurs financiers pour des élections libres et équitables.
Des pays partenaires, des institutions et des organisations internationales, prévenus du coup d'État électoral du 14 janvier dernier, n'ont pu ou pas voulu l'empêcher, laissant le colonel Azali Assoumani commettre, en toute impunité, un énième crime contre les institutions Constitutionnelles des Comores, la condamnation par certains des falsifications et des fraudes à ciel ouvert des élections présidentielles de janvier 2024, la corruption à tous les niveaux et les graves dysfonctionnements des institutions Constitutionnelles est manifestement formelle et sans effet, laissant les Comores s'installer dans une culture d'anarchie, d'arbitraire et de désobéissance au droit .
La convergence de conscience en cours des forces vives des Comores est un espoir de nous voir enfin, nous comoriens, prendre nous même la maitrise de notre destin et celui de notre pays. Cette convergence doit traduire notre ferme volonté de responsabilité, de mettre fin à cette situation, à ce climat, à la démission des leaders d'opinion, situation qui n'est pas propice pour préparer notre pays à relever ses défis urgents, immédiats et prioritaires.
Il nous revient ,et non aux autres, de définir l'agenda de notre pays, les Comores, en prenant conscience que nous sommes dans une urgence institutionnelle, politique, sociale et économique absolue.
Alors, plutôt que de se précipiter à organiser des prochaines élections dans ce contexte d'anarchie, de répressions, de persécution, engageons nous, tous ensemble, à préparer l'avenir des prochaines générations de comoriens.
Les forces vives comoriennes ont la lourde responsabilité devant l'histoire à libérer les Comores, à libérer la parole de tous les comoriens des Iles, des régions, des villes, des villages et de la diaspora, en organisant, au travers le pays et partout, la mise en place d'un vaste dialogue le plus inclusif possible qui doit nous conduire à une Refondation Nationale des Comores (RNC).
Ce dialogue devant aboutir non seulement à donner un sens à l'Etat, par une reforme constitutionnelle conforme aux inspirations d'unité, de justice sociale, d'égalité, pour un pays souverain mais aussi à nous doter des institutions Constitutionnelles et notamment judiciaires adaptées aux défis à relever afin de garantir le bon fonctionnement de l'État de droit, permettant ainsi de structurer l'organisation de la vie politique et d'élever, par la même, le niveau de l'éducation civique et d'assurer une gouvernance sereine de la vie des comoriens par des politiques publiques mises en œuvre et évaluées.
LE RIDJA-PACTEF ,
Afrique, le 12 Octobre 2024
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