Affaire Fanou : Un avocat adresse une lettre à Amnesty International. Madame Aboukaria Ahamada Abdillah, déjà meurtrie de la mort de son fils Ahmed Ab
RIDJA-PACTEF
Monsieur le Président d'Amnesty International Suisse -
5, rue de Varembe1, 1202
GENEVE- SUISSE
Océan indien, le 05 Octobre 2024
Monsieur le Président,
Par la présente, le RIDJA-PACTE revient auprès de votre organisation pour vous faire part des nouveaux éléments survenus dans l'affaire de l'assassinat barbare dans un camp militaire du jeune militaire de 24 ans, présumé agresseur du chef de l'Etat Comorien le colonel Azali Assoumani.
Madame Aboukaria Ahamada Abdillah, déjà meurtrie de la mort de son fils Ahmed Abdou alias Fanos, assassiné dans des conditions barbares et inhumaines vient de subir des nouvelles épreuves sans doute très éprouvantes et insupportables.
Le commandant de la gendarmerie, lui-même fils du Président colonel, les institutions judiciaires et militaires des Comores ont utilisé un journaliste, connu pour son soutien indéfectible au régime autoritaire du colonel Azali Assoumani pour faire chanter la mère de la victime en échange de la libération du petit frère de cette dernière âgé seulement de 10 ans, de son père et de sa tante.
Malgré, la pression et la persécution dont elle a fait l'objet, Madame Aboukaria reconnait avoir constaté des « signes de matraques sur le corps de son fils « alors que le Procureur de la République près du tribunal de première instance de Moroni (Comores) dit que le médecin militaire n'a vu « aucune trace de blessure ni de sévices ».
Le RIDJA-PACTEF condamne cette pratique inhumaine et la place accordée à l'argent, à la corruption, la persécution judiciaire et militaire pour mener une enquête militaire pour mener une enquête sur la recherche de la cause de la mort de Ahmed Abdou alias FANOU alors que le parquet de Moroni, à la surprise et avec légèreté, déclare classer sans suite l'enquête judiciaire ouverte par lui pour recherche de la cause et les circonstances de cette mort.
Il est question dans cette affaire d'un vrai combat pour la vérité et contre la machine implacable et dictatoriale, inhumaine et criminelle de l'institution militaire soutenue et converte par l'institution judiciaire avec les moyens de l'Etat comorien et ceux des institutions financières internationales détournées à des fins criminelles.
Il est impossible pour le RIDJA-PACTEF, parti panafricaniste, républicain et démocrate, de tolérer la banalisation de cet énième assassinat barbare (39 ème) commis en toute impunité par des militaires .
Notre organisation aperçoit le climat de terreur et de violences meurtrières, érigé comme mode de gouvernance politique par le colonel Azali Assoumani, comme une menace sérieuse et immédiate contre la paix, la stabilité dans notre pays, la sous région indo océanique et l'Afrique de l'Est ainsi le prouve le départ massif de notre jeunesse qui fuit la pays souvent dans des conditions périlleuses.
Le RIDJA-PACTEF n'a dans cette démarche qu'un but, une motivation, la justice pour les trente neuf ( 39) victimes d'assassinats et la vérité car comme l'a souligné Emile ZOLA « tout ce qui tend à faire la vérité ne peut être qu'excellent».
Ces considérations nous conduit à réitérer notre demande de saisine des institutions judiciaires et organisations internationales spécialisées pour diligenter des enquêtes judiciaires indépendantes et établir toutes les responsabilités sur les assassinats commis aux Comores depuis Mai 2016 jusqu'au 14 septembre 2024.
Vous renouvelant notre considération, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président, nos chaleureuses salutations
Me Saïd LARIFOU Président du RIDJA-PACTEF
Ancien candida à l'élection présidentielle aux Comores
Adresse postale: Boulevard de la Chine Quartier Mangani Moroni Union des Comores
Contact whatsapp : +33605993004
Et mail : larifou@gmail.com 3
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