Le Supplice de Fanou : Un Héros Sacrifié par la Barbarie du Régime ! Ce jeune homme, symbole de résistance, a osé se dresser contre le tyran Azali en.
Le Supplice de Fanou : Un Héros Sacrifié par la Barbarie du Régime !
Le 13 septembre 2024 restera gravé dans l’histoire des Comores comme le jour où le jeune soldat Ahmed Abdou, connu sous le nom de Fanou, a subi une barbarie inimaginable. Ce jeune homme, symbole de résistance, a osé se dresser contre le tyran Azali en tentant de porter un coup de machette pour libérer son peuple. Mais son acte héroïque fut réprimé avec une cruauté qui dépasse l’entendement. Fanou n’a pas seulement été exécuté. Il a été méthodiquement torturé, rappelant les atrocités commises lors de l'exécution de Samuel Doe, l’ancien président du Libéria, en 1990.
Avant de mourir sous les balles, Fanou a été mutilé morceau par morceau. Son nez, ses doigts, ses oreilles, jusqu’à son sexe, ont été arrachés avec une froideur implacable. Chaque mutilation semblait orchestrée pour infliger le plus de souffrance possible, transformant son supplice en une scène de terreur inhumaine. Ce n’était pas seulement une exécution, mais une tentative de détruire non seulement l’homme, mais tout ce qu’il représentait : la liberté, la résistance, l’espoir.
Ce carnage, froidement prémédité, expose la nature impitoyable du régime d’Azali. Ce pouvoir ne se maintient que par la terreur et la violence, broyant sous son joug toute forme d’opposition. Mais il est essentiel de comprendre que Fanou n’est pas le premier à subir ce traitement inhumain, et si nous n’agissons pas rapidement, il ne sera pas le dernier. Combien de nos frères, de nos sœurs, de nos enfants devront encore passer par cette horreur avant que nous ne nous levions pour dire « assez » ? Le régime se nourrit de notre peur, de notre égoïsme et de notre fatalisme. Il ne faut surtout pas croire que cette terreur est réservée aux autres. Ce qui est arrivé à Fanou peut arriver à chacun d'entre nous.
Anjouanais, sommes-nous assez dignes, assez hommes, pour prouver que les bijoux que nous portons entre nos jambes sont l’héritage de nos ancêtres, forgés dans l’honneur, prêts à frapper là où la lâcheté chancelle et où le courage se dresse, en commençant par abattre ces traîtres qui arpentent librement nos rues, se croyant invincibles, comme des Dieux sur terre ?
Le silence face à une telle barbarie est une complicité morale.
Si nous fermons les yeux, si nous croyons que cette violence ne nous atteindra jamais, nous commettons une erreur tragique. Fanou est mort non seulement pour avoir voulu sauver son pays, mais aussi pour nous rappeler que la lutte pour la liberté exige le sacrifice. Ce jeune soldat, devenu un martyr, doit être pour nous un appel à agir.
La justice doit triompher de cette brutalité. Les Comores ne peuvent pas continuer à être le théâtre de telles horreurs sans réaction collective. Nous devons nous unir et dire non à cette tyrannie. L’histoire n’oubliera pas le nom de Fanou, tout comme elle ne pardonnera pas à ceux qui se sont rendus complices de sa mort, par l'action ou l'inaction.
Soubhanallah, la tragédie qui frappe notre nation est indescriptible. Les images du supplice de Fanou ne doivent pas seulement nous hanter, elles doivent devenir le ferment de notre révolte. Son sacrifice doit être le point de départ d'une justice véritable. Nous ne pouvons plus accepter d'être des spectateurs impuissants face à une telle cruauté. Que la vérité éclate, que justice soit rendue, et que son courage inspire une nouvelle génération à se lever contre l'injustice.
J’appelle, au nom des Anjouanais, des Comoriens, et de tous ceux qui sont déjà tombés sous ce régime de terreur, à un soulèvement populaire. Nous devons nous lever, car si nous restons passifs, le régime d’Azali continuera à semer la peur et la mort. Il est temps de briser ces chaînes, de mettre fin à cette terreur, et de reprendre notre liberté. Que le nom de Fanou ne soit pas oublié, et que son sacrifice devienne l’étincelle qui mettra fin à ce règne oppressif.
Pour une Confédération des États Comoriens, loin de la tyrannie centralisée !
Ensemble contre le centralisme, pour une gouvernance insulaire juste !
Vive l’État souverain d’Anjouan !
Anli Yachourtu JAFFAR
18 septembre 2024
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