Le peuple comorien est-il la vache à lait du président et de son clan ? Le président et sa femme vivent dans une bulle d’opulence, multipliant les voy
Le peuple comorien est-il la vache à lait du président et de son clan ?
Depuis 2016, les Comores semblent prisonnières d’une spirale de mauvaise gestion et de surendettement, au détriment de son peuple. Alors que les prix des produits de première nécessité grimpent en flèche, que les taxes se multiplient et que les procédures administratives deviennent de véritables parcours du combattant, une question brûle les lèvres de nombreux Comoriens : ne sommes-nous pas devenus la vache à lait du président et de ses alliés ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Une simple démarche pour obtenir une pièce d'identité se transforme en un casse-tête coûteux, et la vie quotidienne devient de plus en plus difficile pour les ménages. Le coût de la vie augmente sans cesse, tout comme les tarifs des services administratif : avant pour se procurer un extrait de naissance on ne dépensait à peine 2000fr maintenant ça frôle les 8000 franc, le passeport passe de 40 000 à 50 000 franc c’est du jamais vu ailleurs. Cette explosion des prix ne s’explique pas seulement par les conjonctures internationales, comme la guerre en Ukraine ou la pandémie de Covid-19, même si le gouvernement aime s’abriter derrière ces excuses. Il est grand temps d’examiner ce qui se passe réellement dans les coulisses du pouvoir.
Le président et sa femme vivent dans une bulle d’opulence, multipliant les voyages en première classe et affichant des dépenses ostentatoires qui contrastent avec la misère croissante de la population. Ces dérives sont les symptômes d’une gestion catastrophique du pays, où l’argent public est dilapidé sans contrôle. Mais plus inquiétant encore est l'endettement chronique du pays. Les Comores, pressées par ses bailleurs tels que la Banque mondiale et le FMI, se retrouvent à devoir appliquer des politiques d’ajustement structurel sévères pour tenter de rembourser leurs créanciers.
Ces mesures se traduisent par une augmentation drastique des taxes et impôts, qui pèsent lourdement sur les épaules des plus modestes. Le peuple est pris en otage par un système qui ne profite qu’à une poignée de privilégiés, tandis que les Comoriens ordinaires voient leur situation se dégrader de jour en jour. La promesse d’un avenir meilleur n’est qu’un mirage. Constatez par vous-même aujourd’hui pour dédouaner un petit conteneur ou une petite voiture Vitz il faut avoir au minimum 2000€ comment expliquera t-on ces taxes mirobolants ? On le ressent dans nos produits alimentaires le carton de poulet qui était jadis 9000 franc qui est désormais à 12 000 Fr, le peuple est asphyxié et notre cher roi de pavane à l’étranger laissant son fils Fatihou gérer le pays.
La réalité est que la dette se creuse, et avec elle, l'écart entre les riches et les pauvres. L'État, au lieu de chercher des solutions pour alléger le fardeau de ses citoyens, choisit de prélever toujours plus, comme un fermier qui traire inlassablement une vache déjà épuisée.
Au lieu de s’attaquer aux véritables causes du mal-être économique des Comores, le gouvernement préfère accuser des facteurs extérieurs, sans jamais assumer sa propre responsabilité. Il est temps de se demander combien de temps encore le peuple comorien sera pressé comme une vache à lait, tandis que ses dirigeants continuent de vivre dans un luxe insolent.
Cynthia Daniel
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