La douleur est immense : Fanou était psychologiquement malade, ils le savaient !

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La douleur est immense : Fanou était psychologiquement malade, ils le savaient ! Ce qui s’est produit dépasse l’entendement humain. Fanou a été soumis

La douleur est immense : Fanou était psychologiquement malade, ils le savaient !


La douleur est immense : Fanou était psychologiquement malade, ils le savaient !

C'est avec une immense douleur et une profonde indignation que nous prenons la plume pour dénoncer un acte de barbarie d'une cruauté inouïe, perpétré sur un jeune comorien dont le seul tort semble avoir été de naître dans un pays où la justice et l'humanité ont été sacrifiées sur l'autel de la brutalité et de la répression.

Fanou, un jeune homme psychologiquement vulnérable, a été victime d'une agression abominable après avoir prétendument attaqué Azali Assoumani. Alors que la justice et l'enquête auraient dû être les premières réponses à cet incident, la machine infernale de la répression s'est mise en marche, dirigée par les mains mêmes de ceux qui sont censés protéger les citoyens : la police et la gendarmerie, sous la direction du fils du président, Lukmani. Ce jeune homme, au lieu d’être présenté devant la justice comme le veut l’État de droit, a été enlevé, torturé et mutilé sans aucune forme de procès, dans l’enceinte même du palais présidentiel, symbole de l’autorité de l’État.

Ce qui s’est produit dépasse l’entendement humain. Fanou a été soumis à des atrocités indescriptibles : son nez coupé, ses dents et ongles arrachés, un couteau planté dans ses chairs, jusqu'à l’inévitable - une balle dans la tête, qui a mis fin à ses souffrances physiques mais marqué à jamais l'âme de notre nation.

Comment pouvons-nous rester silencieux devant un tel crime ? Comment pouvons-nous tolérer qu’au nom de la force, les plus faibles soient anéantis, sans espoir de justice ?

L’armée et la police nationale d’un pays ont pour vocation première de protéger les citoyens, de garantir la paix, de défendre les droits fondamentaux de chacun. Ces institutions ne doivent en aucun cas être des instruments de terreur au service d’un pouvoir qui foule au pied les principes mêmes de la justice. Le rôle de la police n’est pas de torturer, mais de veiller à la sécurité de tous. Le rôle de l’armée n’est pas de semer la peur, mais de défendre l’intégrité du pays et de protéger les citoyens de toute forme de violence, y compris celle venant du pouvoir.

Lorsque l’État se transforme en bourreau, lorsque ceux qui portent l’uniforme s’en servent pour commettre l’indicible, nous sombrons dans l’abîme de la tyrannie. Il est temps de rappeler aux dirigeants, aux forces armées et de sécurité, leur responsabilité morale et institutionnelle. L’État de droit, la dignité humaine, ne sont pas des options ; elles sont les fondements même d'une société juste et pacifique.

En mémoire de Fanou et de toutes les victimes de la violence d'Azali et ses proches, levons nos voix pour que de tels actes ne se reproduisent plus jamais. Nous demandons justice, non seulement pour Fanou, mais pour chaque comorien qui aspire à vivre dans un pays où la dignité humaine est respectée, où la loi est appliquée avec impartialité et où les armes ne sont jamais dirigées contre les innocents.

Ahmed Youssouf

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