La barbarie aux Comores : Le châtiment des victimes de la dictature aux Comores. Au choc qui suit ces drames restés impunis commis par la dictature di
La barbarie aux Comores : Le châtiment des victimes de la dictature aux Comores
Une mobilisation générale s’impose. Il est de notre devoir tous d’agir pour mettre fin à la barbarie qui est érigée comme mode gouvernance politique du colonel Azali Assoumani aux Comores.
Nous ne devons pas oublier les victimes des crimes commis sous sa responsabilité, somme établie et évidente, et tolérer les manœuvres manifestement hypocrites et politiciennes de ses complices qui tendent à le réhabiliter, à faire de lui la victime alors qu’il est bien responsable de son propre malheur et coupable de la dégradation inquiétante du climat d’insécurité aux Comores et des trente neuf (39) assassinats politiques et crapuleux commis aux Comores depuis 2016.
Au choc qui suit ces drames restés impunis commis par la dictature dirigée par le colonel Azali Assoumani, s’ajoutent l’humiliation et le mépris dont sont victimes les comoriens et les familles des victimes en particulier.
L’institution judiciaire, les forces de l’ordre et la gendarmerie nationale en particulier, qui sont des institutions constitutionnelles, sont au service des Comores, elles ne doivent, en aucune manière, se rendre complices de ce système criminel. Elles doivent aux comoriens la vérité sur ces crimes.
Il est impossible de bâtir un avenir pour nous et nos enfants et construire un pays sur le terreau de ces drames et d’autres crimes économiques restés impunis.
La déclaration irresponsable et condamnable du Procureur de la République Près du tribunal de première instance de Moroni qui, sans surprise ni scrupule, semble banaliser les circonstances atroces et inhumaines de l’assassinat dans les locaux des forces de l’ordre du jeune Fanon doit nous mobiliser.
Nous devons et allons nous mobiliser pour la fin de l’impunité et exiger justice aux victimes de ce régime .
Saïd LARIFOU
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