USHE, ce nouveau parti né dans le paysage politique comorien, composé essentiellement des jeunes, fait polémique. Rachad, lui, est déjà au service de.
USHE, ce nouveau parti né dans le paysage politique comorien, composé essentiellement des jeunes, fait polémique
Derrière ce parti à Anjouan, on retrouve Rachad, le chargé de com d'Expertise France, un petit protégé des réseaux France-Comores, qui prend le devant d'un parti qui se veut "anti-système". Plus loin, ce sont principalement les kleenex du régime en place, la bande Tartib, qui tente de racheter une virginité morale, pour manipuler la jeunesse. A l'issu d'un point de presse, ces jeunes déclarent vouloir afficher une politique de "rupture" et prétendent mener un projet "anti-système". La réalité est tout autre, zoom sur les pseudos-révolutionnaires du Quai-d'Orsay.
En effet, CRC et USHE, c'est le même bal mais avec des musiciens et sponsors différents. Le premier, est protégé par l'oncle SAM et le second par l'hexagone. Depuis des mois, le projet des USA de l'éventuelle installation d'une base militaire américaine au large de l'océan Indien en passant par Ngazidja (déguisé en usine de pêche) ne passe pas au couloir du quai d'Orsay.
La France ne digère pas qu'une zone comme l'Océan Indien, longtemps à sa guise, puisse maintenant être l'objet d'un partage, par le bon vouloir du fils aîné du président jugé "Américanophile".«Avec la création de "USHE", la France chercherait à susciter des faux espoirs"souverainistes" au peuple comorien, afin de remplacer la peste par le choléra pour mieux préserver largement ses intérêts» analyse un politologue comorien sous couvert d'anonymat.
Ainsi, la perte de l'influence français dans des nombreux pays d'Afrique du Nord, qui pourrait se répandre au Sud, somme la France à revoir sa stratégie impérialiste, en responsabilisant les jeunes avec une démarche de "pseudo-révolution". Une recette néo-imperialiste qui dit pas son nom, testée avec succès au Gabon, bien que par voie militaire. Rafsandjani est un pur produit français et la France veut faire de lui, un pseudo-Sonko pour anesthésier le peuple comorien.
Rachad, lui, est déjà au service de la France, et appliquera naturellement leurs directives. Cela dit, Rafsandjani, peut beau être un bon juriste, cela n'efface pas, sa complaisance avec la puissance coloniale, qu'il n'a jamais dénoncé. Tout comme Rachad, dont ses mystères rapports avec les réseaux France-Comores, enlève toute crédibilité à ce mouvement.
Rafsandjani ou Fathou, c'est finalement bonnet blanc et blanc bonnet. L'un se bat pour les USA et l'autre se tourne vers la France. A quand un leader qui se battra pour les comoriens ?
Sefrick Abdou
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