Développement : Notre pays ne peut compter indéfiniment sur l’aide étrangère

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Développement : Notre pays ne peut compter indéfiniment sur l’aide étrangère. Donc : Faute d’une solution juste et judicieuse de ces deux problèmes, l

L’AGRICULTURE, BASE DU DEVELOPPEMENT INDEPENDANT, ET L’INDUSTRIE COMME MOTEUR

- Prendre l’agriculture comme base et l’industrie comme moteur principal de l’économie.
- Compter sur ses propres forces (autosuffisance).
- De chacun selon ses capacités, à chacun selon son travail.

Développement : Notre pays ne peut compter indéfiniment sur l’aide étrangère
Images ©Fayçal

Tels sont les principes qui doivent régir l’édification économique autonome et socialiste aux Comores. L’aide étrangère doit être considérée comme un palliatif un appoint venant s’ajouter à l’effort national.

Les grandes puissances commerciales actuelles seront les opérateurs capables d’acheter auprès des producteurs nationaux d’abord, et d’exporter des denrées alimentaires vers les autres nations ensuite.

Pour ce qui concerne les deux objectifs fondamentaux immédiats de l’État du Renouveau est de nourrir et d’améliorer la santé du million de Comoriens et de développer rapidement notre industrie. Il est scandaleux de constater qu’une population majoritairement paysanne et possédant un potentiel agricole comme le nôtre soit obligé d’importer tous les mois une énorme quantité de denrées alimentaires entrainant une hémorragie de devises, lesquelles auraient pu nous servir à acheter les biens d’équipement nécessaire à notre développement et à notre Industrialisation.

Il est tout aussi inadmissible qu’avec un une insularité bornée d’une mer riche en ressources, on soit obligé d’importer du suif de l’extérieur.

Donc : Faute d’une solution juste et judicieuse de ces deux problèmes, l’économie nationale serait une économie en voie de sous-développement.

En outre, sous notre révolution économique les relations entre l’agriculture et l’industrie ne sauraient être de simples relations entre deux secteurs de production matérielle, mais fondamentalement, celles entre deux couches de masses laborieuses, les paysans et les ouvriers piliers de notre édification économique.

Il est évident que l’industrie de base doit être l’objectif fondamental de notre édification économique à terme. Mais son développement passe par celui de l’agriculture et de l’industrie légère (agro-industrie).

Par conséquent, il nous faut miser à fond sur l’agriculture et l’élevage, et c’est possible sans dépendance vis-à-vis de l’extérieur. Il nous faut parallèlement (c’est un processus cumulatif) bâtir une industrie autour de ces deux activités (en amont et en aval). C’est seulement ainsi que l’industrie aura des matières premières (ex. agro-industrie...) et des débouchés, le paysan devenant un consommateur entrant dans le circuit économique, et qu’il sera possible d’accumuler et de dégager les fonds importants nécessaires à la création d’une industrie de base.

Voilà notre stratégie globale de développement autonome socialiste. L’Union des Comores ne peut compter indéfiniment sur l’aide étrangère, elle peut encore moins compter sur les aumônes impérialistes pour édifier le socialisme. Petit pays sur la voie de l’édification socialiste, Comores ne peut pas développer son industrie en suivant la voie des pays capitalistes, qui consiste à piller les ressources naturelles et les produits agricoles, les matières industrielles à bas prix et la main d’œuvre bon marché des colonies, néo colonies et pays pauvres, et à y écouler à prix élevé les produits manufacturés.

Notre économie socialiste ne peut se construire qu’en suivant les principes généraux cités plus haut d’indépendance et d’autosuffisance (compter sur ses propres forces). Les sommes nécessaires à notre industrialisation ne peuvent provenir que de l’accumulation réalisée à l’intérieur du Pays. Pays en voie de développement, nous n’avons d’autre choix que d’écouler nos produits industriels sur le marché intérieur de nos îles (parce que celles-ci ne sont pas compétitifs sur le marché mondial) ; et en particulier sur le marché de nos zones rurales où vivent 80% de notre population.

Par Mohamed Nour Saïd

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