Décès de Abdourahime Abbas Said Athuman Said Mohamed Boun : Le Washili pleure un enfant patriote. Arrivé sur l'Autoroute A1 après un long parcours dep
DÉCÈS DE ABDOURAHIME ABBAS SAID ATHUMAN SAID MOHAMED BOUN : LE WASHILI PLEURE UN ENFANT PATRIOTE
Il aura servi autrui jusqu'à sa dernière seconde de vie. Il c'est Abdourahim Abbas Said Athuman Said Mohamed Boun. Sa disparition en France, le 27 juillet 2024 est une tragédie, une perte énorme mais surtout une leçon de vie à l'Humanité.
Nous sommes samedi 27 juillet 2024. Il se lève très tôt, avant l'heure où blanchit la campagne, direction Aéroport Roissy Charles de Gaulle dans le Val d'Oise (95) pour chercher un ami, un frère qui venait des Comores. Seul au volent de sa voiture, Said Athuman prend la route direction le Nord de l'ile-de-France comme il en avait l'habitude toute sa vie toujours au service des autres. "Il aura demandé à sa femme de lui tenir compagnie" témoigne un proche mais elle aurait décliné la proposition comme si par intution.
Arrivé sur l'Autoroute A1 après un long parcours depuis son domicile, il ne saura jamais rien qui s'est passé au volent dans cette zone seine-saindinoise (93) car Allah lui aura pris l'âme en pleine conduite dans une route à grande vitesse limitée à 110 km l'heure. On peut, chacun et chacune imaginer telle frayeur dans un avion sans pitote comme la peur à bord d'une voiture sur une voie rapide dont le pilote est inanimé.
Le constat serait fait par un autre usager routier qui serait devant, interpellé d'abord par un frottement, la légère allure du véhicule qui lui arrive derrière et par sa trajectoire étrange surtout. Curieux car la loi l'exige (assistance de personne en danger ou mise en danger d'autrui), il aurait poussé legerement et accompagné le véhicule qu'il respectait jusqu'à le garer. Il descend, s'approche et trouve immobile notre cher oncle, frère et papa pour les uns et les autres, tête baissée, le front posé sur le volent : il répond plus, le corps inanimé. Il appelle les services sociaux et juridiques d'urgence.
Ainsi, imaginez l'autre à l'aéroport qui se serait pleint du retard éternel, qui l'avait eu au téléphone juste après sa sortie du tarmac et qui apprendra plus tard que son ami qui devait le prendre en depose-minutes à l'arrivée fait l'objet des unes de la presse car mort en pleine autoroute le matin du même jour. Imaginons les proches qui se sont entrenus la veille,
Telle est la raison qui nous pousse à conclure que cette mort n'est pas comme toute autre : c'est une leçon de vie surtout qui purifie nos coeurs sur la puissance divine et l'idée qu'Allah Seul Sait à qui il ôte la vie, quand et où il le fera. Il reste à se rendre compte que les querelles entre les hommes dans les familles entre amis ou voisines et voisins au village devaient cesser pour ne pas se mordre l'esprit après la disparition de l'autre qui n'aura ou auquel on aua jamais avoué son pardon.
Oncle Said Athuman était un homme doux au service des autres qui aimait servir les proches et les moins proches.
Il avait 3 femmes devenues veuves depuis ce samedi-là le pleurant à jamais lui qui ne leur a jamais dit au revoir en douceur.
Djamaan Radio formule partage cette triste disparition avec toutes les familles et envoie ce message de condoléances aux villes d'Itsinkoudi et Koimbani.
Allah lui a réservé un accueil chaleureux Amine
COMMENTAIRES