Mchangama, un vrai chasseur de tête ! En 1993, un cousin paternel, qui débutait sa carrière professionnelle à Bercy après un brillant et remarquable c
Mchangama, un vrai chasseur de tête !
La principale pépinière, élite et classe tant intellectuelle que politique comorienne des 40 dernières années est passée par « ses » mains, du mains sous ses auspices de son passage aux Finances comme celui à la tête du Parlement. Il réussit à dénicher les talents, partout où ils étaient, pour les valoriser. Un vrai gestionnaire des ressources humaines.
En 1993, un cousin paternel, qui débutait sa carrière professionnelle à Bercy après un brillant et remarquable cursus universitaire de droit entamé, poursuivi à Rabat et achevé à Paris, a succédé à Msaidie H. au Secrétariat Général de l’Assemblée Fédérale, ce dernier ayant été élu parlementaire du Mwangaza. Par la suite, il fera une carrière exemplaire, locale qu’internationale, l’ayant conduite jusqu’à la plus Haute Juridiction. Il est rentré au pays sur demande de MSAM.
Mchangama aura mis en exergue l’expertise et la promotion de nouvelles énergies et forces issues du monde universitaire, en début de carrière pour la plupart sans considérations politiques, même si en réalité, il combinait Politique et expertise en perspective de l’exercice du pouvoir jamais atteint.Un vrai cas d’école.
Aux yeux de la classe politique, le premier cercle immédiat, cette garde rapprochée et composée de « jeunes loups » se faisait apparement nommer « Wana Issa », ceux qui surgissent en début de soirée.
Ainsi, tombera sur de nombreuses têtes montantes à l’instar de S.Y. Mondoha, promu aux Finances après avoir été Conseiller Économique de DJOHAR , et Islam tout comme Y. Ben Imane, actuel Gouverneur de la BCC et accessoirement neveu d’un haut dignitaire, ancien Ministre sous Abdallah, Soulaimana Soudjay, fils d’un haut Officier militaire considéré comme un des ainés d’Azali accessoirement notable, politique, membre influent de la ville d’iconi, membre de l’équipe qui a pris d’assaut la garde comores, aux côtés d’Ali soilhi et notre Tonton vénéré, Algérie d’Iconi et autres recruts, de ce 3 aout 1975.
Hassane Said, Abdillha Said Soilihi, formé à Rabat, compétent l’équipe originaire de notre chère Djabal à l’Assemblée, pendant que Dia, Mzimba revenant de Paris trouvent leurs places au sein du même cabinet.
Des dinosaures comme le Bâtonnier M. Abdouloihabi, lequel arriva en janvier 1994 comme Juriste au Cabinet de Mchangama, après l’ENM de Bordeaux, ensuite feu Annoch, Juriste principal au Mirex, Ahmed Abdallah Youssouf, Ambassadeur, Ahmed Ali Amir, actuel Collaborateur très proche d’Azali, Moussa Said, ancien Ministre de DJOHAR sous la coupole de feu Mroudjae.
Mme Koulthoum DJAMADAR a rejoint l’équipe un peu plus tard.
La moyenne d’âge fut la trentaine. Certains avaient même 25 ans arrivant à des postes hautement stratégiques, occupés avec dévouement, loyauté et responsabilité.
Le dernier recru, Bolero, que Mchangama surnommait Gorge Weah et clair- obscur ( théorie de l’Est)
en raison de ses dribles, passe- passe, entre Mchangama et ses amis de l’exécutif : Mdjamawe, Msaidie et Oukacha au coeur d’une veritable bataille fractricide. Mzimba, arrivé sur le tas, au cabinet de MSAM, se préparait pour succéder à Ibrahim Hissane et feu Ibouroi Mbae.
Sans compter les inoxydables comme Raoul Delapeyre, Ali Mohamed, actuel SG aux Transports, feu Elvis et Saïd Ali, éternel Conseiller à Beit Salam, Nourdine, Éducation, future équipe du PRC, alliés d’Azali en 99. Le choix important s’est aussi fait sur Abdourahim S. B., universitaire de renom, bilingue de qualité. Un homme posé et serein, élément moins visible sur le sérail politique. Ministre sous Sambi et SG de l’Exécutif de H. Hamad.
Au Sud, Me Amina Charif, diplômée de l’ENAP, descendante des grandes familles de Foumbouni et et son mari feu Moussa (SNPSF ), chef du parc informatique. Nombreux sont ceux qui sont convaincus que Mchangama avait la finesse de combiner recrutement politique et technique faisant de lui l’unique personnalité politique qui entretient d’excellents rapports de courtoisie et de respect mutuel avec ses anciens compagnons. Un choix précoce sur la méritocratie. Un accent particulièrement mis sur les résultats.
L’expérience de son débat télévisé avec le défunt ze remarquable Ministre Charif, fût un chef d’œuvre. Des jours, durant, ses équipes ont été mobilisées pour la production des notes d’appui. Ahmed Abdallah Abdérémane me dira, un jour, avoir eu à préparer une note sur la conjoncture socio-économique et politique, il fera une quinzaine d’allers-retours Moroni-Voidjou, pour des corrections, il fera par la suite un léger accident de voiture par l’excès de fatigue. La note, elle, parvenue auprès des partenaires au développement, a eu un contenu sans appel.
Personnellement, j’ai en mémoire, l’expérience de FEDEZI TECHNOLOGIE, une structure informatique ayant eu son siège à Hadoudja ouverte et initiée par l’intéressé dont l’un de mes frères, H., ont été les premiers précurseurs des mois durant. Gracieusement !
Le personnage est certes multiple, la personnalité dense, des événements de 68 à ses périples planétaires lesquels sont susceptibles de faire l’objet d’autres aperçus. Dans le cas d’espèce, l’accent portait à la promotion des « jeunes talents » et à une meilleure intégration possible dans le monde socio-professionnel.
Merci Mchangama !
Damed Kamardine
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