"La situation de l'ancien président Sambi met à mal nos coeurs". Mais aussi, elle menace notre paix; thème très cher au président de la république. De
A l'occasion du 49eme anniversaire, je voudrais revenir sur un interview que l'ancien ministre de la Justice Fahmi Said Ibrahim a accordé à Alwatwan le 28 juin 2024.Dans cet entretien, l'ancien député a abordé presque tous les sujets. De la politique à l'économie en passant par l'éducation sans oublier la santé.
D'abord , l'avocat nous rassure sur la santé de l'ancien président Sambi. Je le cite :" il se porte bien physiquement que moralement". Personnellement je me réjouis car la dernière apparition de l'ancien rais nous a montré un homme affaibli. Il marchait en claudiquant. C'est-à-dire physiquement atteint.
Il a appelé par ailleurs à sa libération. Ce qui serait à ses yeux "un facteur de concorde nationale et permettra d'envisager la réconciliation nationale". Deux mots retiennent mon attention : concorde et réconciliation. Le mot concorde signifie union des coeurs et réconciliation signifie faire la paix.
Ici, monsieur Fahami est clair : la situation de l'ancien président met à mal nos coeurs. Mais aussi, elle menace notre paix; thème très cher au président de la république. De façon un plus claire : l'unité nationale est mise à mal. Or, nous savons très bien que la conscience nationale doit primer sur la conscience insulaire. Si la situation du président Sambi et des autres prisonniers et exilés politiques reste inchangée. Il y a péril en la demeure.
Car nous aurons un État c'est- à-dire une unité administrative, politique et territoriale. Jamais une nation. Oui, il peut y avoir un État sans Nation. Pour qu'il ait nation un partage d'une identité commune , d'une conscience commune c'est à dire une conscience nationale. Fahmi Said Ibrahim va un peu plus loin. Il exclut "toutes perspectives sérieuses pour l'avenir de notre nation". Or selon lui , "le pays a besoin de sérénité et de conciliation pour regarder notre avenir". Peut-on développer un pays sans que ses citoyens s'entendent pour vivre ensemble ? C'est le principe même de l'unité nationale.
Abdoulfatah Ali
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