Incendie mortel à Nice : un individu interpellé et placé en garde à vue. 24h après l’incendie criminel qui a coûté la vie à sept membres d’une même fa
Incendie mortel à Nice : un individu proche d’un des trois suspects interpellé et placé en garde à vue
©La rédaction habarizacomores |
Sept personnes, dont trois enfants et un adolescent, ont péri dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le quartier des Moulins, après que trois individus ont mis le feu à l’immeuble dans lequel ils vivaient.
24h après l’incendie criminel qui a coûté la vie à sept membres d’une même famille comorienne, dont trois enfants de 5, 7 et 10 ans ainsi qu’un adolescent de 17 ans, dans le quartier sensible des Moulins, à Nice, l’enquête avance. Tandis que trois suspects sont toujours activement recherchés, un homme a été interpellé et placé en garde à vue vendredi, a appris Le Figaro auprès du procureur de la République de Nice, confirmant une information de BFMTV.
Une source proche du dossier précise qu’il s’agit d’un «proche» du trio d’incendiaires présumés. Un individu considéré comme «intéressant» du point de vue de l’enquête. Le magistrat niçois, un peu froissé par la fuite de cette information dans la presse, insiste sur «l’impérieuse nécessité de préserver le secret de l’enquête, qui est un gage d’efficacité».
La piste des narcotrafiquants «explorée»
Jeudi, vers 2h30 du matin, six des malheureuses victimes sont décédées dans leur appartement ravagé par les flammes tandis que la septième s'est défenestrée. «Les premiers résultats des investigations confortent totalement la piste criminelle», a précisé Damien Martinelli dans un communiqué diffusé jeudi soir. Et de préciser alors que la thèse «de faits intervenant dans le cadre d'un conflit sur fond de trafic de stupéfiants, sans lien avec les victimes et leur famille, est explorée».
Juste avant que le feu ne se déclare, une caméra longue portée a vu débarquer au pied de la tour les trois suspects au volant d'une voiture sombre, le visage non dissimulé, vêtus simplement de shorts et t-shirts. Jerricans en main, ils ont pénétré dans l'immeuble après avoir défoncé la porte d'entrée et ont mis le feu dans des circonstances qui restent floues. Il apparaît, «sous réserve des conclusions définitives», que trois départs de feu sont intervenus aux 1er, 2e et 3e étages, «cette pluralité de mises à feu ayant contribué à la propagation très rapide des flammes», a encore fait savoir le procureur de Nice.
L'enquête, ouverte initialement pour «destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort», a été élargie du chef de «destruction volontaire par incendie en bande organisée et ayant entraîné la mort» et d'«association de malfaiteurs en vue de la commission de faits de destruction volontaire par incendie en bande organisée».
Le Figaro Nice
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