Les brèves d’un dimanche très chargé. Ce fidèle ministre de l’Intérieur reprocha à l’Empereur Napoléon III, le président putschiste , l’influence de s
Les brèves d’un dimanche très chargé
Le hasard de mes lectures m’a fait découvrir ce matin Jean-Gilbert Victor Fialain, duc de Persigny. Ce bonapartiste convaincu fut la cheville ouvrière de l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte (neveu de l’Empereur Napoléon 1er) à la présidence de la République française le 10 décembre 1848 et du coup d’Etat du 2 décembre 1851 qui renforça les pouvoirs du Prince-Président, prélude à la restauration de l’Empire le 2 décembre 1852.
Ce fidèle ministre de l’Intérieur reprocha à l’Empereur Napoléon III, le président putschiste , l’influence de son épouse, qui se permettait même de présider des conseils des ministres, lorsque Thouvenel fut destitué par l'empereur de son poste de ministre des Affaires Etrangères, déclarant à Louis-Napoléon : « Vous vous laissez gouverner par votre femme comme moi. Mais je ne fais que compromettre mon avenir... tandis que vous sacrifiez votre propres intérêts et ceux de votre fils et du pays dans son ensemble »
En milieu de journée, j’ai assisté à une cérémonie organisée par l’école coranique de la communauté comorienne de Lyon en l’honneur de la petite-fille de l’un de mes instituteurs. Elle récitait par cœur le dialogue entre le prophète Issa (que la paix d’Allah soit sur lui) et son Seigneur à propos de ceux qui l’ont pris ainsi que sa mère Mariam, pour deux divinités en dehors d’Allah. (Sourate Al Ma-Ida, versets 116 à 119).
Lorsque vous écoutez le Coran, psalmodié de la plus belle des manières et qu’en plus vous avez la chance d’avoir un certain niveau de compréhension de cette magnifique langue qu’est l’arabe classique, vous ne pouvez que pleurer d’émotions. J’ai saisi cette occasion pour échanger avec mon ancien instituteur qui a fait le déplacement de Marseille pour venir assister à la consécration de sa petite-fille.
Nous avons pu nous remémorer ces années 70 et 80 où il a officié à l’école primaire de Mkaziet formé les jeunes turbulents que nous étions et dont certains sont devenus des hauts-fonctionnaires et des cadres supérieurs.
Elections européennes ce dimanche 9 juin. Je suis allé voter cet après- midi car de ce côté-ci de la Méditerranée le « gwadzima n’a pas droit de cité. Ici chaque voix compte.
Abdourahamane Cheikh Ali
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