Sommet des Chefs d’État et de gouvernement d’Afrique : ce qu'a dit Azali Assoumani. Enfin, le Président AZALI a souligné avec gravité, la situation pa
Sommet des Chefs d’État et de gouvernement d’Afrique sur l’IDA21
Les 28 et 29 avril 2024, le Président AZALI a pris part au sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’IDA 21 à Nairobi.
Dans son allocution, le Président a exprimé le rôle indéfectible de l’IDA dans le parcours de l’Afrique vers un développement durable. En effet, l’IDA constitue un instrument de financement unique au monde où un dollar de contribution des pays donateurs se traduit par près de quatre dollars pour le financement des projets développement.
L’objet de cette réunion, entre autres, était de discuter de la reconstitution des financements de l'IDA21, un impératif pour que cette institution puisse jouer pleinement son rôle dans la promotion de la croissance inclusive et de la prospérité en Afrique, notamment en termes de financements des investissements dans les nombreux domaines de développement, tels que l’énergie, les infrastructures, l’adaptation et l’atténuation aux changements climatiques, ou encore la numérisation…
Dans son propos le Chef de l’État a lancé un appel à la mobilisation de financements ciblés et prioritaires, avec des procédures de décaissements facilitées pour que les fonds alloués soient mis à disposition des États le plus rapidement possible afin d’être utiles avec efficacité et acuité.
Enfin, le Président AZALI a souligné avec gravité, la situation particulière que vivent les États Insulaires en Développement, dont l’Union des Comores fait partie, face aux changements climatiques, en témoignent les pluies diluviennes qui s’abattent sur la région depuis plusieurs jours. « Nous subissons de plein fouet, les effets du changement climatique, avec entre autres, les tsunamis, les cyclones et les inondations.
Ainsi, mon pays plaide pour que l’IDA21 prenne en compte, de façon volontaire, cette problématique spécifique des États insulaires en développement et notamment des plus vulnérables d’entre eux », a déclaré le Président.
Et de conclure, « les fragilités propres à ces États, notamment sur le plan environnemental, économique, de la sécurité alimentaire, ainsi que leur surexposition aux chocs externes de toute nature, nécessite des moyens orientés vers les objectifs et orientations de nos pays en faveur de leur adaptation aux changements climatiques ».
Pour rappel l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Créée en 1960, l’IDA vise à réduire la pauvreté en accordant des prêts et des dons destinés à des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire les inégalités et améliorer les conditions de vie.
L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 74 pays les plus pauvres de la planète et représente la plus importante source de contributions des donateurs destinées aux services sociaux de base dans ces pays. Beit-salam
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