Comores : Démystifier la Sortie Médiatique du Despote Azali…Au cœur de ce tumulte suscité par les propos d'Azali, une mélodie émerge, portant avec ell
Comores : Démystifier la Sortie Médiatique du Despote Azali...
Dans le tourbillon tumultueux de la politique comorienne, une nouvelle performance rhétorique et manipulatrice a récemment été offerte en spectacle. Le despote sanguinaire Azali Assoumani, accompagné de ses actions controversées, a lancé une onde médiatique en prétendant que les Anjouanais ont gouverné l'Union des Comores plus longtemps que lui-même, un Mgazidja. Cette déclaration, en apparence banale, s'inscrit en réalité dans une stratégie visant à justifier ses propres méfaits politiques, marqués par des actions malhonnêtes, des trahisons et des lâchetés qui ont ébranlé notre archipel.
Pénétrons les coulisses de cette déclaration et plongeons dans les eaux troubles de la politique comorienne pour y voir plus clair.
L’ogre sanguinaire Azali, en jongleur malhabile de mensonges, tente maladroitement de masquer sa propre version de la réalité. Gouvernant et maintenant le pouvoir au sein de l'Union des Comores depuis treize ans, soit 13 ans sur les 48 ans d'une pseudo-indépendance, bien que de manière discontinue ! Dans cette nouvelle sortie (une vidéo qui tourne en boucle sur Facebook), Azali déploie l'argument selon lequel le simple fait de gouverner moins longtemps que les Anjouanais lui conférerait une légitimité incontestable. Cette rhétorique déployée, cherche à camoufler les irrégularités de son règne, émaillé de coups d'État militaires et constitutionnels, ainsi que le tripatouillage flagrant de la Constitution en 2018.
Au cœur de ce tumulte suscité par les propos d'Azali, une mélodie émerge, portant avec elle les échos d'une Constitutionpopulaire légale datée du 23 décembre 2001, fruit d'un accord historique de réconciliation. Cette mélodie dépeint l'histoire d'un droit fondamental : la Tournante présidentielle. Cette disposition a été pensée pour apaiser les vagues passionnelles qui parcourent l'archipel des Comores.
Ce sanguinaire repousse d'un revers de main et foule aux pieds les principes de cette Constitution éthérée. Ce texte, tissé des fils de la réconciliation de Fomboni en 2001 et porteur de la promesse d'équité, est délibérément ignoré par celui-là même qui y a apposé sa signature, de même que par les Institutions internationales.
La Tournante présidentielle, originellement conçue pour célébrer la diversité et établir un équilibre harmonieux, est maintenant piétinée à chaque enjambée, tout comme les accords historiques qui ont insufflé vie à cette disposition. Cette sortie d'Azali, teintée d'ironie et d'amertume, illustre une situation où le chef d'orchestre politique devient le maître d'une cacophonie déconcertante, orchestrant un chaos qui s'oppose directement aux aspirations de réconciliation et de stabilité dans notre archipel.
Dans le vaste panorama de 48 années de pseudo-indépendance, huit (8) présidents ont tour à tour pris les commandes de l'Union des Comores : Ahmed Abdallah Abderemane (Anjouan), Ali Soilihi (Ngazidja-Comore), Said Mohamed Djohar (Ngazidja-Comore), Mohamed Taki Abdoulkarim (Ngazidja-Comore), Tadjidine ben Saïd Massounde (Anjouan), Azali Assoumani (Ngazidja-Comore), Ahmed Abdallah Mohamed Sambi (Anjouan) et Ikililou Dhoinine (Mohéli). Huit dirigeants au total.
Mais au-delà de cette liste, se cache une question brûlante : Qui parmi eux a choisi de trahir l'État de l'Union des Comores à l'époque ? Qui, en dehors du tyran sanguinaire Ali Soilihi, a versé le plus de sang comorien et anjouanais pour maintenir sa mainmise sur le pouvoir ? Qui, en dehors de ce même tyran, a semé le plus de morts parmi nos concitoyens, pour des motifs politiques ou autres ?
Si nous scrutons les coulisses, la réalité se dévoile. La déclaration médiatique d'Azali, drapée dans un manteau de fierté régionale, s'avère n'être qu'une manœuvre visant non seulement à influencer les Anjouanais les plus vulnérables, mais également à contraindre tous les insulaires - qu'ils soient Mohéliens, Comoriens ou même Mahorais - à se soumettre à son suprémacisme ethnocentrique. Cette sortie médiatique n'est qu'une pièce dans son jeu politique malhabile, malhonnête et mégalomaniaque, cherchant à consolider son emprise, à trahir la Nation et à s'asservir aux intérêts étrangers.
En plein cœur de ce tumulte politique, il est impératif de rappeler un acte d'une gravité sans pareille : la vente d'une des quatre îles comoriennes en 2005, un des plus odieux actes de trahison envers l'État. Cet événement, véritable emblème de la Haute Trahison, a dévoilé la disposition d'Azali à sacrifier la souveraineté nationale pour son profit personnel. Un crime contre l'État, non seulement dirigé contre les Comoriens et les Anjouanais d'hier et d'aujourd'hui, mais également contre les générations futures.
Au sein de cette mise en scène médiatique, Azali s'efforce de dissiper les critiques qui résonnent à travers les îles. De manière délibérée, il contourne les actes criminels de toutes sortes qu'il a perpétrés, des actes qui le présentent sous un jour sombre. Son bilan, marqué par la signature d'accords léonins avec l’étranger en catimini, au détriment des intérêts nationaux, demeure étrangement absent de sa rhétorique. Telles des pièces manquantes dans un puzzle, ses propres actions semblent absentes de ce tableau, lors de cette sortie médiatique.
Derrière les voiles de cette scène médiatique, Azali Assoumani se dévoile tel un mytho-mégalomane de la scène politique comorienne, jonglant avec les artifices du mensonge pour maintenir son emprise sur le pouvoir. Il est impératif qu'il quitte la présidence comorienne sans condition !
Chers Compatriotes, que vous soyez de Ngazidja-Comore, de Mohéli, d'Anjouan ou d'autres horizons, ne vous laissez pas aveugler par l'illusion de légitimité. Notre archipel mérite bien plus que cette valse orchestrée par ce cynique bouffon qui nous maintient dans une misère abyssale, exacerbant la désespérance et cultivant la haine et le mépris entre nous, tout en maintenant le spectre du sous-développement.
Les Organisations de la Société Civile doivent se mobiliser avec détermination et exiger d'Azali qu'il quitte immédiatement et inconditionnellement ses fonctions.
À bas l'Union maléfique des Comores !
Vive la quête infatigable de liberté et de dignité !
Vive un avenir où la justice et l'égalité régneront en maîtres !
Vive l'État souverain d'Anjouan !
Anli Yachourtu JAFFAR
19 août 2023
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