« J'ai peur de perdre mon identité…j'ai peur de voir tomber mes Comores ». Je suis une jeune fille comorienne préoccupée par la fracture identitaire d
Je suis une jeune fille comorienne issue d'une famille modeste de Sima en région oichilienne dans le centre de la Grande -Comores. En dépit de cette modestie, mes parents, à qui je rends grand hommage, ont réussi à m'inculquer des valeurs telles que l'éducation et l'intégrité qui apprivoisent, sans doute, mes parcours scolaires et universitaires.
De l'école primaire, coranique, collège, lycée à l'université, j'ai été à la fois témoin et victime des inégalités sociales, de rejet, de mépris...qui existent dans notre pays. Hélas !!! Des familles entières se battent pour leur survie au mieux qu'elles peuvent tandis que ceux qui sont nés avec la cuillère d'or dans la bouche s'épanouissent sans se soucier des pauvres comoriens en misère.
Ces mauvaises habitudes comportementales de nos dirigeants politiques sans exception m'ont éminemment touchées et poussée à m'engager en politique afin de pouvoir lutter pour la justice sociale, l'égalité de chance pour tous, la liberté d'expression et de la presse, l'indépendance des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, des élections libres et transparentes non contrôlées par des hommes en uniforme, maïs aussi pour la place de la femme comorienne sur la Seine politique nationale.
Je suis une jeune fille comorienne préoccupée par la fracture identitaire de la société comorienne qui rend progressivement vulnérable le statut de l'État comorien au regard des grands États voisins.
Pour mon jeune âge, je suis bien consciente que ma patrie, l'État comorien vacille. J'ai peur de perdre mon identité, j'ai peur de voir tomber mes Comores, et ramassés en miettes par d'autres cultures, d'autres traditions, d'autres identités....Tout ça, c'est de la faute aux dirigeants politiques comoriens sans scrupules .
Les comoriens sont montés les uns contre les autres, entraînés à se haïr, à se diviser jusqu'au point où on n'entend que la voix des extrémistes divisionistes.
Alors, il faut agir très vite pour les Comores et faire entendre la voix des plus démunis. Ainsi, le mouvement yaroibi-oummat marche modestement pied nu faute de quoi à se chausser, jour en plein cagnard, et nuit sous une pluie diluvienne et orageuse pour aller sensibiliser les jeunes comoriens et promouvoir les idées de rassemblement, de l'unité patriotique, de justice sociale et autres.... de Yaroibi-oummat.
De par cette détermination, nos interventions passionnantes font que le mouvement yaroibi-oummat bénéficie de l'appui des jeunes comoriens ordinaires qui partagent notre vision du changement ( mdzuwani- mgazidja -mumwali,) ne mmaworé si Dieu le veut, sont tous des comoriens au même niveau identitaire. Pas sous comorien, ni comorien moyen, ni comorien inférieur.
Alors oui, je rejoins ma camarade Nadia pour le changement d'orthographe des Comores par la République des Comores.
C'est à nous, et c'est le moment où jamais
De Melle Mouzna Mlaraha
Vive les Comores, vive Yaroibi-oummat
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