Lettre du Dr Achmet Saïd Mohamed au Président Azali Assoumani... En ma qualité de citoyen épris de paix et de liberté, de militant du ...
Lettre du Dr Achmet Saïd Mohamed au Président Azali Assoumani...
En ma qualité de citoyen épris de paix et de liberté, de militant du mouvement politique et citoyen HURY agissant pour un avenir meilleur en faveur de mon pays, mais encore, en tant que candidat aux élections présidentielles anticipées du 24 mars 2019, je m'adresse à vous à travers cette lettre ouverte avec le coeur lourd et mesurant la gravité de l'instant, je fais le choix ici de prendre l'opinion à témoin, en vous interpellant sur la situation dramatique de nos seize compatriotes qui font actuellement l'objet d'une procédure judiciaire devant la cour de sureté de l'Etat.
J'ai noté qu'après la publication du rapport sur l'état de la paix et de sécurité en Afrique, vous avez le 10 février 2020, déclaré ceci devant l'assemblée de l'Union Africaine : "Aussi, voudrais-je porter à la connaissance de cette auguste assemblée que dans mon pays, il n'ya pas de prisonniers politiques."
Comme beaucoup de nos compatriotes, je suis resté sans voix suite à cette déclaration. C'est ainsi que je tenais à vous dire que vous ne pourrez cacher ainsi au monde aussi longtemps la réalité en continuant aussi grossièrement à tromper et faire fi d'ignorer la véritable situation politique du pays. Néanmoins, si cela devait être le cas, j'espère alors à travers cette lettre vous sensibiliser et susciter enfin votre attention, car il est triste de le dire, mais indéniablement, depuis votre retour aux plus hautes fonctions de l'Etat en mai 2016, je fais comme beaucoup un constat amer sur la situation délétère et déplorable de la démocratie aux Comores...
J'ai noté qu'après la publication du rapport sur l'état de la paix et de sécurité en Afrique, vous avez le 10 février 2020, déclaré ceci devant l'assemblée de l'Union Africaine : "Aussi, voudrais-je porter à la connaissance de cette auguste assemblée que dans mon pays, il n'ya pas de prisonniers politiques."
Comme beaucoup de nos compatriotes, je suis resté sans voix suite à cette déclaration. C'est ainsi que je tenais à vous dire que vous ne pourrez cacher ainsi au monde aussi longtemps la réalité en continuant aussi grossièrement à tromper et faire fi d'ignorer la véritable situation politique du pays. Néanmoins, si cela devait être le cas, j'espère alors à travers cette lettre vous sensibiliser et susciter enfin votre attention, car il est triste de le dire, mais indéniablement, depuis votre retour aux plus hautes fonctions de l'Etat en mai 2016, je fais comme beaucoup un constat amer sur la situation délétère et déplorable de la démocratie aux Comores...
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