ILS AURAIENT TOUT FAIT, ILS N'ONT RIEN PU Ils auraient tout essayé pour mettre sous leurs pieds tout un pouvoir avec lequel ils ...
ILS AURAIENT TOUT FAIT, ILS N'ONT RIEN PU
Ils auraient tout essayé pour mettre sous leurs pieds tout un pouvoir avec lequel ils ont du mal à se familiariser. Ils ont tout essayé, au lendemain des élections présidentielles anticipées auxquelles ils ont tous pris part, mais qu'ils rejettent depuis après leur échec cuisant, après avoir compris que tout est perdu.
Tout prend réellement son départ, un 30 juillet 2018 lorsqu'ils ont vu s'appliquer les recommandations des Assises nationales, lesquelles nombreux parmi eux ont acceptées, façonnées et suivies jusqu'à leurs derniers termes.
Le feu couvait déjà au sein d'une Opposition plus que jamais divisée par les ambitions complexes des uns et des autres. Une Opposition plurielle que le pouvoir n'aura jamais eu, faut-il l'avouer de difficultés pour la ramener à sa propre impasse.
Cette impasse à laquelle fait face l'opposition comorienne s'est ouverte aujourd'hui à elle et s'est encore refermée derrière elle. ZILAYIYA MATSONI DJA DJANDZE. Car cette Opposition plurielle paie le prix de son égo qui n'est autre que l'ego de celles et ceux qui l'ont orientée à son propre anéantissement.
Fragilisée par elle-même en son intérieur, mise hors jeu par soi à cause de ses mauvais calculs de "mauvais perdant" et son manque de stratégie, l'opposition s'est mis le doit dans l'oeil. Sa dernière chance était ce dimanche 19 janvier auquel elle a choisi de faire fi. Mais en agissant ainsi, elle n'a pas joué encore une fois son rôle. "HAWONO MBANDZI YELWA WO MNANDI".
Abdoulatuf Bacar
Abdoulatuf Bacar
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