DÉCLARATION DE SOUTIEN AU MOUVEMENT SOCIAL CONTRE LA HAUSSE DES PRIX DES DENRÉES ALIMENTAIRES ET DES TAXES DOUANIÈRES Le climat polit...
DÉCLARATION DE SOUTIEN AU MOUVEMENT SOCIAL CONTRE LA HAUSSE DES PRIX DES DENRÉES ALIMENTAIRES ET DES TAXES DOUANIÈRES
Le climat politique incertain qui prévaut aux Comores marqué par l’arbitraire et toutes formes d’abus, violences d’État, sévices et emprisonnements -un climat de terreur entretenu par le colonel Azali Assoumani- se trouve aujourd’hui aggravé par une situation sociale qui maintient les Comoriens dans une situation de pauvreté insoutenable.
Ce climat social incertain a en effet été lourdement aggravé par la hausse soudaine, unilatérale, arbitraire et injustifiée des taxes douanières. Cette hausse sans commune mesure a par conséquent entraîné une hausse des prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité. Raison pour laquelle, les importateurs et les commerçants haussent la voix ce matin pour dire non à la pression que la douane exerce sur les Comoriens en général et sur les acteurs du commerce en particulier.
Nous apportons bien évidemment notre soutien à ces Comoriens qui ne font que défendre leurs droits face à l’arbitraire. Le mouvement social enclenché ce matin est toute somme légitime et est à soutenir. Aujourd’hui, toutes les familles sont impactées par la cherté de la vie en particulier, la cherté dans les marchés. Azali et sa bande n’ont rien à proposer en dehors de la hausse des tarifs dans tous les domaines à commencer par les frais d’inscription, les frais pour participer aux examens, les frais douaniers, les frais médicaux entre autres.
Le comble, c’est d’avoir engagé un milliard de francs comoriens dans une conférence à Paris, laquelle conférence n’a et n’aura aucune incidence sur le quotidien des Comoriens. Elle était juste une occasion rêvée pour enrichir ses proches. On ne parle même pas de son salaire indécent et de nombreuses pensions de retraites. C’est dans ce contexte que nous soutenons énergiquement le mouvement social caractérisé par la grève soulevée aujourd’hui par les commerçants.
Said Larifou
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