Communiqué Le sort réservé aux musulmans des Comores interdit de prêcher appelle notre totale solidarité car il constitue une violati...
Communiqué
Le sort réservé aux musulmans des Comores interdit de prêcher appelle notre totale solidarité car il constitue une violation d’un des droits essentiels de l’Homme : la liberté de conscience.
S’en prendre à des individus au seul motif de leur foi n’est pas seulement une manifestation d’obscurantisme imbécile, mais aussi un déni évident du droit de chacun de pratiquer une foi ou de n’en pratiquer aucune.
Notre attachement à la liberté de conscience, dont nous n’oublions pas qu’elle n’a été admise qu’au cours du XXe par les autorités religieuses musulman, et chrétiens n’est pas simplement une histoire de principe. Elle est aussi l’expression de notre certitude qu’en l’absence de liberté de conscience, il ne peut y avoir de liberté d’aucune manière qu’elle soit.
Devant une violation aussi évidente du droit de prier, nous appelons la communauté internationale à garantir le droit de chacun de pratiquer la foi de son choix, ou de n’en pratiquer aucune, ou d’en changer. Nous appelons aux gouvernements Comorien à la raison. Nous appelons à la tolérance et bannir toute discrimination, quelle qu’elle soit.
Nous souhaitons enfin, que chacun puisse se retrouver autour des principes fixés par le droit de chacun . Les droits de l’Homme valent aussi bien aux Comores qu’en France, ou partout ailleurs dans le monde.
Rafik Adili
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