Réponse aux militants et sympathisants regroupés autour de la candidature de Monsieur ABOUDOU SOEFO au poste de gouverneur de Ngazidja ...
Réponse aux militants et sympathisants regroupés autour de la candidature de Monsieur ABOUDOU SOEFO au poste de gouverneur de Ngazidja
Alors que les Comores sont confrontées à un drame qui nécessite et nécessitera longtemps le rassemblement de tous les citoyens comoriens, les militants et sympathisants du parti RADHI regroupés autour de la candidature de Monsieur ABOUDOU SOEFO au poste de gouverneur de l'île autonome de NGAZIDJA ont des préoccupations plus pressantes: atteindre les marches de la plus Haute Magistrature sur lesquelles ils ont trébuché le 29 avril, pour une nouvelle fois.
Leur déclaration est , pour moi, aussi malvenue qu'indécente et je souhaite y répondre.
Il est difficile pour certains d'apprendre dans la défaite et de s'en enrichir pour ne pas reconduire les mêmes erreurs d'appréciation et d'anticipation. Pour les gravisseurs de marches qui n'apprennent pas de leurs erreurs, c'est toujours la faute d'un autre et en premier... le maçon : celui qui n'a pas été capable de Lui faire des marches à Sa Hauteur car il (le maçon) a respecté les normes réglementaires en vigueur.
Monsieur ABOUDOU SOEFO a raté une première marche aux présidentielles de 2016 :
Des divergences sur les alliances à conduire par RADHI pour les présidentielles font les choux gras de la presse nationale et sur les sites comoriens du web en 2016 : HOUMED MSAIDIE , secrétaire du parti, préférerait un soutien à IKILILOU. ABOUDOU SOEFO penche fortement pour AZALI. Un accord est finalement trouvé entre les deux hommes. L'UPDC fusionne avec RADHI. Mamadou sera le candidat officiel de l'UPDC- RADHI aux présidentielles. HOUMED MSAIDIE en est le Vice-Président. AZALI est élu...
Monsieur ABOUDOU SOEFO a raté deux marches au sein de RADHI d'avril à août 2018 :
1ère marche : En avril 2018, les élections du nouveau Secrétaire Général de RADHI donne vainqueur HOUMED MSAIDIE. Également pressenti à ce poste, ABOUDOU SOEFO semble avoir accepté sa défaite. Il n'en est rien. Au mois de mai 2018, lors de l'investiture du nouveau bureau de la direction du parti, ABOUDOU SOEFO et ses partisans se postent déjà en frondeurs et se font remarquer par leur absence ce qui leur vaudra d'en être exclus. De nouvelles têtes, parfois méconnues par l'opinion publique, sont nommées.
2ème marche : ABOUDOU SOEFO ne se désolidarise toujours pas de RADHI. Il participe aux Assises Nationales réclamées par Monsieur ALI BAZI SELIM (Paix à son âme) et approuvées par AZALI qui lance dans la foulée un référendum réformant la constitution établie depuis plus de 15 ans, modifiant profondément le système de présidence tournante en vigueur depuis 2001 qui a permis la stabilisation des Comores. Aucun membre de RADHI est nommé dans la composition du 3ème gouvernement d' AZALI.
Il n'y a jamais eu de contreparties de postes au gouvernement avec les partis politiques soutenant la Mouvance Présidentielle. Autant dire que la pilule est amère pour ceux qui avaient déjà prématurément construit des châteaux en Espagne. La chute est surtout sévère pour les militants et les sympathisants regroupés autour d' ABOUDOU SOEFO : le président AZALI, droit dans ses bottes envers les partis soutenant la Mouvance, n'a pas succombé au charme de son locataire improvisé. Il s'est gardé de diviser RADHI, il n'y avait aucun intérêt car pour lui, l'heure est au rassemblement autour de la Mouvance.
Il n'y a jamais eu de contreparties de postes au gouvernement avec les partis politiques soutenant la Mouvance Présidentielle. Autant dire que la pilule est amère pour ceux qui avaient déjà prématurément construit des châteaux en Espagne. La chute est surtout sévère pour les militants et les sympathisants regroupés autour d' ABOUDOU SOEFO : le président AZALI, droit dans ses bottes envers les partis soutenant la Mouvance, n'a pas succombé au charme de son locataire improvisé. Il s'est gardé de diviser RADHI, il n'y avait aucun intérêt car pour lui, l'heure est au rassemblement autour de la Mouvance.
Monsieur ABOUDOU SOEFO rate la marche du poste de gouverneur de NGAZIDJA en janvier 2019 :
Tous les partis soutenant la Mouvance présidentielle ont le droit de présenter le dossier de leur candidat. RADHI n'en présente aucun. Les membres du bureau de la Mouvance présidentielle élisent Madame Sitti Farouata Mhoudine, actuel Commissaire au genre. A cette annonce, en dépit de la décision de son parti de s'aligner sur la Mouvance , ABOUDOU SOEFO décide de faire cavalier seul, sans demander l'approbation des membres du parti comme il se devrait en démocratie. Il déclare sa candidature en tant que candidat indépendant par voie de presse (?!!) Son positionnement sème le trouble parmi beaucoup de militants et sympathisants de RADHI, qui malgré eux ou indirectement, le soutiennent, souvent plus par complaisance amicale que par convictions politiques.
Je reconnais l'avoir personnellement soutenu mais jamais au nom de RADHI. Lorsqu'on se présente en qualité de candidat indépendant, on a ,au mieux, un programme propre à soi. On ne se sert pas de celui d'un parti pour ensuite le rejeter par dépit.
Le 29 avril, le jour de la déclaration des résultats officiels et seulement 5 jours après le cyclone Kenneth, probablement dans un moment d'exaspération immature , les militants et sympathisants regroupés autour de la candidature d' ABOUDOU SOEFO font une déclaration de démission collective et un appel de scission au sein des membres et sympathisants RADHI. On ne peux pas dire que tout ça soit bien glorieux !
Je m'interroge. Je ne pense pas être le seul.
Mais qui sont-ils ces militants ? Les a-t-on entendu dans les meetings de ABOUDOU SOEFO ? Non, nulle part.
Ils nous jouent à nouveau, la carte du conspirationnisme voir du complotisme : les élections sont truquées ! Par qui ? Comment ? Sans attendre les résultats de l'enquête en cas de dépôt de recours auprès de la Cour Suprême, les mêmes accusent déjà et appellent les militants de RADHI et leurs sympathisants à quitter le parti, à grands coups de tambours et trompettes, par voie de la presse comorienne du web qui, on le sait tous, n'est pas des moins partisanes.
Mais, pourquoi donc ? puisque RADHI n'a jamais présenté un candidat officiel !
Pourquoi cet appel à la scission ? ABOUDOU SOEFO, le candidat indépendant et non pas le candidat de RADHI, a été battu dans la région de MBOUDE.
Est-ce que Monsieur MJOMBA MOUSSA, directeur de la campagne, peut confirmer que ABOUDOU SOEFO était en tête dans son village natal ou bien à Mitsamiouli ?
Il ne l'était pas à Chamlé, mon village natal. Avez-vous constaté des irrégularités ? A Chamlé, aucune et c'est une vérité.
Est-ce que Monsieur KAMAR EL ZAMANE peut confirmer que dans son village natal, Mbeni, et dans la région de Hamahame, ABOUDOU SOEFO était en tête des résultats ? Et à Mbadjini, fief de ABOUDOU SOEFO, lui-même, était-il en tête ? A-t-il lui aussi constaté des irrégularités ?
Vous, les militants de ABOUDOU SOEFO, candidat indépendant, avez-vous déposer un recours auprès de la Cour Suprême dès vos constatations d'irrégularité? Avez- vous des preuves irréfutables de dysfonctionnements dans la procédure électorale? Permettez-moi d'en douter :le 29 avril, la Cour suprême a relevé, je cite, « l’inexistence de recours contre les résultats provisoires proclamés le 22 avril dernier par les commissions électorales insulaires indépendantes de Ngazidja et de Mwali. » .
Je commence par être accoutumé au positionnement de ces « Va-t-en guerre », toujours le fessier entre deux chaises, le parapluie à la main en cas du moindre orage., qui ne prennent aucun risque. Mais il faut que ces messieurs sachent que selon un proverbe africain, il est dit :
Dans la forêt, quand les feuilles se querellent, les racines s'embrassent.
Aussi, je demande solennellement , à tous les militants et sympathisants de ne pas se laisser piéger par l'appel des Sirènes. Leurs manœuvres politiciennes dénaturent le fondement de RADHI qui n'a jamais changé depuis sa naissance et jusqu'à ce jour : celui de rassembler et non de désunir.
Dine OMAR, Membre et cofondateur RADHI- Île de France
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