La critique est aisée mais l’art est difficile. La déclaration commune de nos journalistes hier vendredi pour la journée internationale d...
La critique est aisée mais l’art est difficile. La déclaration commune de nos journalistes hier vendredi pour la journée internationale de la liberté de presse en est encore une énième exemple. Encore une année où, aux yeux des observateurs internationaux, le traitement de l’information aux Comores est encore EXEMPLAIRE. Les Comores ont conservé leur 1ère place régionale pour la liberté de la presse.
Le climat pour les journalistes ne s’est pas dégradé par rapport à nos voisins africains, les progrès sont simplement plus rapide dans ces pays là. La liberté pour les journalistes, les vrais, n’a pas bougé… pour ceux qui poussent à la violence et calomnient, c’est une autre histoire.
Il fallait attendre les élections pour qu’ils deviennent évident que certains organes de presse et personnalités du journalismeutilisaient le pouvoir du journaliste afin de servir leur propres intérêts.
La situation du métier de journaliste ou celui de la liberté de presse n’est pas en urgence dans notre pays. Sur une cinquantaine des pays africains, quand on se positionner au 15ème rang, on n’insulte pas son pays. On l’en encourage à mieux faire. On apporte des solutions.
On constate que depuis plusieurs mois, il y un amalgame entre journaliste et communicateurs. En usant des outils numériques,tout le monde est journaliste. Pseudo reportages sur téléphone, rédacteurs sans éthique, nous sommes tous témoins de qui fait quoi. Mais on sait aussi qui apportent réellement des informations et que ne le fait pas. L’avènement du digital transforme ce métier où tous les coups semblent dorénavant permis.
Ne salissons pas notre pays à de fin personnel. On vous suggère d’être précurseur de notre développement. Malheureusement, certains enfants de ce pays se trouvent toujours aux services des influences des réseaux étrangers au détriment de leur propre peuple.
On a besoin de tout le monde pour construire ce pays dans lasolidarité. C’est dans cet esprit digne et patriote que nous devrions montrer au monde notre et notre maturité professionnel, et non pas insulter tout le pays pour les beaux yeux des médias étrangers. Le journaliste a un grand rôle à jouer dans la promotion de la paix, la stabilité du peuple et la valorisation du pays.
Chers journalistes, soyez fiers de votre métier… mais surtout, soyez en dignes.
Amina Mliva, auteure
Moroni
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