Le 25 et 26 avril dernier, le cyclone Kenneth a dévasté nos îles, aucune ville et village n’est épargné du dégât. Nombreuses sont les fam...
Le 25 et 26 avril dernier, le cyclone Kenneth a dévasté nos îles, aucune ville et village n’est épargné du dégât. Nombreuses sont les familles sinistrées qui se trouvent sans habitant digne de vie ni moyens, ou quoi à vivre.
Les populations sont désespérées même si le Président AZALI et son gouvernement se sont mobilisés pour la situation. Mais la population ignore tout soutien à l’exception de celle de leurs enfants qui sont en dehors du pays. Donc, cette population ne se rassure qu’à partir des soutiens de leurs enfants immigrés, loin des Comores, en particuliers ceux de la France.
Malgré cela, ces enfants immigrés des Comores se trouvent beaucoup plus coincés que jamais. Car ces biens matériels dévastés sont en grande partie les leurs. Alors, ils sont beaucoup plus concernés de ce problème que ceux qui sont sur place, au pays. Enfin, ils sont donc, les premiers sinistrés que d’autre. En plus, ils ont autant des problèmes à résoudre à la fin du mois que personne n’en pense à leur place.
Alors que faut-il faire pour les Comores de l’émergence ?
Cette fois ci, avec l’idée de l’émergence des Comores, nous allons vivre un autre mode de vie, et nous avons confiance au Président AZALI Assoumani et son gouvernement qui se proclame ainsi.
Ils vont repenser à l’administration locale des Comores qui est longtemps dirigée par l’élite traditionnelle (Wanamdji et Wadradzima) pour les Grand-comoriens et tombée à la merci du « laisser pour compte » pour les Anjouanais et Mohéliens.
Oui, cette élite a beaucoup fait pour les Grand-comoriens, et pourrait aussi contribuer au développement de nos villes et villages.
Mais, à l’heure actuelle où le pays doit être unifié demande aussi les enfants du pays qui ont le sens de la nation et non à ceux qui pensent à leur vie familiale raté à cause de leurs erreurs. Il nous faut des jeunes bourrés des talents et du sens de l’autre et la manière de cohabiter les collègues du travail. Ces enfants talentueux sont là parmi d’autres enfants comoriens, et doivent avoir l’accès à la gestion de nos administrations, et joués le rôle central de notre administration, tant nationale que locale.
Oui, ils doivent être là aussi pour tenir main forte aux anciens sages qui ont le sens du partage.
L’administration du pays demande des agents réactifs/réactives, donc plus dynamiques, et qui ont le sens du partage de leurs compétences et de suivre les évolutions des nouvelles innovations du monde que l’élite traditionnelle n’a pas eu la chance de l’utiliser au cours de leur temps.
Donc, laisser trainer ces administrations aux mains de l’élite traditionnelle seule périra les ambitions de l’émergence. Et nous voulons que cette élite soit associée, encadrée voire restée en marge comme observatrice s’il le faut, et non plus comme les principaux agents de cette administration.
Nous sommes longtemps servis par cette élite et nous la remercions de leurs contributions. Mais les derniers événements du « cyclone Kenneth » nous ont bien informé de leurs limites. On a beaucoup assisté leurs manières de faire, leurs moyens réservés à telle situation. Les outils rudimentaires de la gendarmerie, du COSEP et de nos familles lors du déblaiement de nos routes nous a confirmés l’absence des pensés adéquate de telle situation.
Une institution telle que la COSEP, aurait demandé des jeunes qualifiés en la matière de « gestion des catastrophes naturelles ». Ils serviraient de relais pour les anciens qui sont là sur place. Mais maintenir telle gestion à des momies qui commencent à perdre le sens de l’administration ferait défaut à l’émergence.
Nous pensons bien que les Comores de l’émergence vont inclure les jeunes vers les formations professionnelles du domaine. Et non plus privilégiés les places à ceux qui sont capables de les confisquer au détriment de ces jeunes et de notre pays.
Enfin, pour que l’émergence trouve sa place, l’Etat doit savoir à qui mérite telle privilège sinon, il essuiera le pire comme on a beaucoup assisté des cas similaires.
Vive les Comores des rigueurs !
Vive les Comores Unis !
Assoumani Djoubalasse
Marseille le 02/05/2019
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