Il serait préférable que nos frères et sœurs adoptant la politique cruelle du colonel Azali, fassent la part des choses. Qu'ils arriv...
Il serait préférable que nos frères et sœurs adoptant la politique cruelle du colonel Azali, fassent la part des choses. Qu'ils arrivent à avaler ceux qui ne leur plaisent pas, sans réagir ni méchamment ni effrontément.
Faire de remarques, dire ce qui ne va pas dans le souci de voir les choses se mettre dans l’ordre, est une grande forme de contribution. Tous les comoriens ne sont ni ORTC ni Al-watwan, ni même les directeurs des sociétés CRCiennes.
Tous les comoriens ne sont pas Anissi Chamsidine, l'homme aux dix pompes. Déjà prenons l’habitude de porter analyse sur des faits et des dires. Cela pourrait contenir les impulsions. Et si l’on se donne le temps d’analyser ? Colonel Azali crie partout aux mots : apaisement, Paix, paix, paix. Malgré qu’il n’arrive pas à mettre fin à ses fantasmes, sa conscience lui fait dessin de ses erreurs, de ses fautes, de son absolutisme, tous loin d’une Paix.
De l’autre coté son ministre des affaires étrangères, dit partout dans le monde qu’il n’ y a pas de problème aux Comores et la démocratie s’installe. C’est bien le pays où sont tués à balles réelles par le pouvoir en place les feux, Hamada Gazon, Commandant Fayçal, Salim Nassor et Nasserdine, alias Moutu, sans procès ni enquête. Sans oublier les blessés par balles comme les jeunes d’Ikoni mutilés.
C'est bien le pays où des arrestations arbitraires et des emprisonnements sans motifs perpétuent, où des nombreux innocents plongent dans des souffrances liées aux tortures dans les geôles où ils se trouvent. Qu’apprenons-nous ici et là ? « Les manifestations des comoriens de l’extérieur, sont peine perdue et n’ont aucun impact. » J’aurais aimé trouver une grande inattention à ces manifestations de la part du pouvoir et ses affriolés. Nous avons beaucoup vus et entendus. « Les chiens aboient, la caravane passe », tel est le mot du chef du clan et repris par ses captivés.
Oui, le colonel s’assourdit, les comoriens soucieux d’un Etat de droit s’indignent où ils se trouvent. Mais aussi paradoxal, ces manifestations sans impact, ont connu une tentative de contre poids le 21/04/2019. Les mallettes remplies de billets de banque en provenance de Beit-salam pour une mobilisation en France, n’ont pas pu séduire. Quelques dizaines des têtes, ont fait passage à la place la Joliette. Et si la manifestation à l’étranger rend le colonel indifférent, pourquoi dépêcher des antis-manifs pour manifs ? « Halifu miandi », lorsque nous entendions l’appel fait par le « mufti » de la mouvance installé à Marseille fundi Abdoulkarim aux amis du pouvoir, que cette manifestation de la mouvance a été une prise de contact, nous nous attendions à une prochaine marée humaine.
Ah ce retour bredouille du 21/04/2019 de ces enlacés, a ramené peut-être fundi Abdoulkarim à la raison, de ne plus lancer un appel à la manifestation pour le régime du colonel, ici en France dans un maulid ou madjliss. Mais quand même un récidiviste est toujours récidiviste. Ils continuent à dénigrer autrui et prennent les manifestations loyales pour des mèches. Oui nous sommes au courant que celles les rendent ulcérés, mais bon. En tout cas le régime des insoucieux est au bout du souffle. Son chef est fatigué. Très mal conseillé par le pétrole, colonel Azali a détruit et son mandat et son peuple et notre pays.
Par Said Yassine Said Ahmed
COMMENTAIRES