Le vice-recteur Stephan Martens ©JDM Le recteur de Mayotte rappelé à Paris : Monsieur voulait une piscine et un bateau... La nouvel...
Le vice-recteur Stephan Martens ©JDM |
Le recteur de Mayotte rappelé à Paris : Monsieur voulait une piscine et un bateau...
La nouvelle est tombée via un communiqué du vice-recteur de Mayotte, Stephan Martens, sur le site de l'académie : "J’ai demandé à mon ministre de tutelle de mettre fin à mon détachement en qualité de Vice-recteur dans l’académie de Mayotte de manière anticipée avec effet au 15 mai 2019 pour des raisons familiales et personnelles. Je tiens à adresser mes plus vifs remerciements à l’ensemble des personnels de l’Académie et souhaite que le Rectorat de Mayotte voit le jour sous les meilleurs auspices".
"Pour des raisons familiales et personnelles"... En général, quand on dit ça, c'est qu'il y a un loup, comme disait une ancienne ministre. Surtout qu'il n'attend même pas la fin du mois : il reprendra l'avion dès le 15 mai prochain !
Du coup, nous avons cherché à en savoir un peu plus.
Stephan Martens était arrivé comme recteur à Mayotte, il y a 11 mois, succédant à Nathalie Costantini. L'objectif qui lui avait été assigné était notamment de transformer le vice-rectorat en rectorat de plein exercice.
A son arrivée, comme tout haut fonctionnaire, il s'était vu attribuer une villa de fonction. Or, bizarrement, Stephan Martens n'y avait jamais mis les pieds. Depuis son arrivée, il loge avec madame à l'hôtel Le Caribou.
Mieux encore: la chambre a été réservée et payée par le Rectorat jusqu'à la fin de l'année. C'est à dire que l'Etat va payer une chambre vide pendant 7 mois et demi !
La raison de ce caprice ? Stephan Martens a exigé d'avoir une villa avec piscine plus un bateau, comme le préfet !
Pour le bateau, on ne sait pas. Mais pour la piscine, une consultation avait déjà été lancée pour en construire une dans la cour de la villa...
Du coup, il y a quelques semaines, une équipe d'inspecteurs du ministère a débarqué de Paris. Est-ce les seules choses qu'ils ont trouvées? Y avait-il autre chose, d'encore plus grave?
Comme par hasard, peu de temps après, le recteur exprime la soudaine envie de partir, séance tenante et toutes affaires cessantes...
Quand je vous disais qu'il y avait un loup...
Le temps des colonies est loin d'être fini !
Pierrot Dupuy ©zinfos974.com
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