Depuis les assises, de nombreuses opinions divisent la classe politique comorienne. Les oppositions se déchainent et s’acharnent aussi co...
Depuis les assises, de nombreuses opinions divisent la classe politique comorienne. Les oppositions se déchainent et s’acharnent aussi contre le régime en place.
Encore plus, ces opposants au régime luttent bec et ongles contre les institutions du pays : la justice, la Cour Suprême, la CENI, l’Armée nationale, la Police et la Gendarmerie qui sont tenus responsable de tous les maux du Régime.
Les soupçons, les injures de toutes formes sont attribuées à certaines têtes du régime. Des cadres du pays sont pris comme des boucs émissaires, sont ciblés et qualifiés par ceux-là même qu’ils les ont employés hier de mafieux de la chose publique. Tout cela nous fait revivre aux scènes de déchirement traditionnelle dans les baâgwé (les places publiques) et non à une scène politique digne des élites du pays.
Malgré cela, la machine de l’Etat accélère pour chercher des solutions au pays. Le 24 mars les comoriens sont appelés aux urnes, mais la confusion et la paranoïa qui animent l’opposition l’a poussée à commettre l’irréparable : elle a saccagé les urnes de certains bureaux, dans certaines villes et villages du pays. Mais la victoire finit par revenir dans le camp du président sortant, Monsieur AZALI Assoumani.
Le doute persiste dans le camp des opposants : ils ont fait feu de tout bois pour déstabiliser le pays en prenant pour cible le Président AZALI et son équipe. Des manifestations sont organisées à l’intérieur et à l’extérieur du pays, des prises d’otage de certains édifices de l’Etat, des tentatives de coup d’Etat, des menaces des morts pour certaines autorités. Ainsi, les mensonges traînent dans les réseaux sociaux sans pouvoir changer le clivage dans leur camp.
Les manœuvres n’ont pas manqué afin que l’opposition n’atteigne ses objectifs. La manipulation de la diaspora et de l’opinion internationale reste comme voie de recours pour assouvir leur avidité de s’emparer du pouvoir. Mais la réalité des résultats électoraux n’a pas donné raison à cette opposition que ce soit à l’échelle locale et internationale.
A l’heure actuelle, nous croyons que les coups de colère et les vengeances sont à termes. Les trahis, les déçus et les manipulés se sont essoufflés. On pense que chacun a vidé son sac, chacun a fini de bien cracher le feu qu’il avait emmagasiné dans sa mémoire. Et tout le monde a bien profité. La scène nationale et le monde entier ont bien observé le tare et l’incapacité que l’opposition présente.
Et alors, ne faut-il pas faire une marche arrière pour le bien de la nation et des générations futures ? Ou continuons-nous à nous déchirer jusqu’à sacrifier nos enfants comme faisaient nos prédécesseurs au lendemain de l’Indépendance ?
Pour le bien de notre nation, nous pensons que la réponse la plus sage que chaque citoyen devrait prendre est celle d’embrasser la main tendue du Président de la République, AZALI Assoumani. Continuer à prêcher la paix et la stabilité pour le pays. Incarner une démarche sage pour tous les enfants de la nation. Et arrêtons de se faire des opinions qui risqueront d’embraser le pays. Acceptons de nous réunir sur ce qui est déjà établie en place afin de faciliter la cohésion du peuple.
Marchons vers la paix et la stabilité de la nation !
Assoumani Djoubalasse
Le 15/04/2019
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