Quand le bledard attrape froid, le je-viens éternue...quand le je-viens a mal au ventre, le bledard vomit. La diaspora comorienne est...
Quand le bledard attrape froid, le je-viens éternue...quand le je-viens a mal au ventre, le bledard vomit.
La diaspora comorienne est entrain de poser un jalon très important de notre Histoire contemporaine, en voulant changer radicalement sa relation avec la Mère Patrie.
Une nouvelle génération veut faire entendre sa voix et plus qu'un combat politique (ou plutôt politicien), c'est un combat citoyen et cela se traduit par un désir ardent de revoir ou plutôt de "réinventer" la relation entre les comoriens d'ailleurs et ceux qui y habitent.
Elle dit stop à un systeme qui perdure malgré les changements de dirigeants. Elle veut changer la vie de ceux qui vivent au bled mais d'une autre manière que celle pratiquée jusqu'alors.
Elle veut responsabiliser au lieu d'assister. Elle veut avoir son mot à dire sur la chose publique qu'elle contribue à financer, et surtout elle ne veut pas etre spectatrice de ce changement mais veut faire parti de ce changement.
Il fallait un catalyseur et cette crise post-électorale l'est peut etre. À mon humble avis il doit y avoir un avant et un après, et la vraie victoire ne peut être immédiate, et ne doit pas être, que politique, elle doit se concevoir et se construire aussi bien ici aux Comores, que là-bas, avec comme socle un Etat de Droit, l'inclusivité, le developpement, l'unité et le dialogue. Nous sommes arrivé à la fin d'un cycle. Soit on se réinvente soit on crève.
Par Fahmy Thabit
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