La vertu est au milieu Je persiste et signe que le salut de notre pays n'est incarné ni par l'opposition ni par le régime. Je...
La vertu est au milieu
Je persiste et signe que le salut de notre pays n'est incarné ni par l'opposition ni par le régime. Je ne veux aucunement innocenter une partie pour en diaboliser une autre. L'expérience et l'histoire politiques ne nous permettent pas de dire le contraire.
Après avoir vécu des semaines de campagne électorale et des élections qui ont tout fait sauf l'unité et la paix du pays, on peut constater non sans amertume que des hommes d'État sont l'une des denrées rares en Union des Comores.
Certains ont osé dire que nous sommes entre le marteau et l'enclume, entre un régime machiavélique et une opposition sophiste. Le jeune comorien averti se trouve perdu. À travers les campagnes, il cherchait vainement un homme politique (un candidat) porteur d'un vrai projet de société à la hauteur des enjeux nationaux et internationaux, tenant compte de la réalité géopolitique et du nouvel ordre mondial. Les dangers qui guettent notre société et notre État devraient inspirer le discours politique de nos politiques.
Les grandes puissances qui convoitent nos ressources ne devraient pas primer sur l'intérêt supérieur de notre pays. Mais la soif du pouvoir des uns et des autres a mis en veilleuse ce principe de base qui devrait guider l'action de toute famille politique. Il est donc nécessaire de rappeler aux générations montantes qu'il faut s'éloigner des extrêmes.
Par Ali Abdou
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